Economie

Les nouvelles réalités du marché pour 2021 devraient entraîner des révisions des conditions budgétaires pour améliorer la compétitivité

Les nouvelles réalités du marché pour 2021 devraient entraîner des révisions des conditions budgétaires pour améliorer la compétitivité

Les conditions de marché projetées pour 2021 n’indiquent pas un retour à des prix élevés des matières premières, ce qui implique que l’ère du super profit du pétrole est terminée; La base de coûts de l’industrie a été ajustée, mais les régimes fiscaux africains sont souvent à la traîne et restent peu compétitifs dans ce nouvel environnement; De nombreux gouvernements africains prendront des mesures pour ajuster les régimes fiscaux en 2021 afin d’améliorer la compétitivité.

Sans réformes fiscales audacieuses, l’Afrique est vouée à perdre davantage sa part de marché mondial des investissements et de la production pétrolière et gazière. Il s’agit d’un élément à retenir, sinon le plus important, de l’Africa Energy Outlook 2021 publié ce mois-ci par la Chambre africaine de l’énergie. Alors que les prix du pétrole se stabilisent autour du seuil de 60 $ / baril dans quelques années, la fin de l’ère du super profit est terminée et l’adoption de cadres fiscaux compétitifs deviendra de plus en plus essentielle pour maintenir les investissements dans le secteur.

Cependant, l’évolution des régimes fiscaux s’accompagne de défis. Cela crée de l’incertitude, déforme le profil des recettes attendues de l’État et il est difficile de déterminer quels devraient être les paramètres budgétaires. Le capital est néanmoins fongible, et pour attirer des capitaux vers d’éventuels projets futurs, les pays africains dotés de ressources pétrolières devront probablement adapter leurs régimes fiscaux de la même manière que d’autres pays les ont adaptés à la lumière de l’époque actuelle. Ne pas le faire peut conduire à des ressources bloquées et à des projets dépassés.

  La Tunisie contrainte encore de demander un prêt de la Banque Mondiale

Sur tout le continent, il est peu probable que de grands projets soient sanctionnés en raison de la dynamique difficile du marché, mais surtout en raison de régimes fiscaux non concurrentiels. L’adoption de la loi de 2019 sur le contrat de partage de la production en haute mer et dans les bassins intérieurs (amendement) au Nigéria est un exemple malheureux.

 

 

 

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top