Economie

Les Kenyans sont prêts à adopter les véhicules électriques pour lutter contre le changement climatique

Les Kenyans sont prêts à adopter les véhicules électriques pour lutter contre le changement climatique

Une récente enquête menée par la société de technologie mondiale Epson a révélé que 72,1 % des Kenyans sont prêts à investir dans des véhicules électriques afin de lutter contre le changement climatique, l’enquête, baptisée Epson Climate Reality Barometer, a rassemblé les informations de plus de 30 000 personnes interrogées sur 39 marchés à travers le monde et met en lumière les réponses mondiales au changement climatique, notamment, de plus en plus de personnes considèrent désormais le changement climatique comme le problème mondial le plus important, et la technologie est considérée comme un outil essentiel pour faire face à cette crise.
L’enquête souligne l’impact des sécheresses graves et récurrentes au Kenya, le Département d’État de l’élevage faisant état de la perte de 2,5 millions de têtes de bétail et des souffrances des 10 millions restants dans les régions arides en raison du manque de pâturages et d’eau, les chercheurs ont lié le changement climatique à la gravité et à la fréquence des catastrophes naturelles telles que les sécheresses, les inondations, les infestations acridiennes et la pandémie de COVID-19, estimant que le coût de l’atténuation et de l’indemnisation des pertes et dommages atteindra environ 580 milliards de dollars d’ici 2030, dans ce contexte, il n’est pas surprenant que près de 70,7 % des Kenyans interrogés dans le cadre du baromètre Epson Climate Reality considèrent le changement climatique comme le problème mondial le plus urgent, un pourcentage nettement plus élevé que dans les autres marchés étudiés. Viennent ensuite les inquiétudes concernant la hausse des prix à 62,1 % et la pauvreté à 54,3 %.
Cette insistance sur le changement climatique comme principale préoccupation est plus prononcée chez les personnes âgées de 30 ans et plus, avec 74,4 % partageant ce point de vue, contre 59,8 % pour la génération COP [ceux âgés de 29 ans et moins], malgré ces inquiétudes, il existe un niveau élevé d’optimisme parmi les Kenyans quant à la possibilité d’éviter une catastrophe climatique au cours de leur vie, avec 75,2 % exprimant leur optimisme, 79 % pour la génération COP et 74 % pour les personnes âgées de 30 ans et plus. À l’échelle mondiale, l’optimisme se situe à 47 %.

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