« Les pays africains se trouvent à différents stades en termes d’utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire, et nombre d’entre eux doivent renforcer les capacités nécessaires pour disposer de systèmes nationaux d’inventaire des matières », a déclaré Einobut Agboorau, secrétaire exécutif de la Commission africaine de l’énergie nucléaire, dans un communiqué publié par l’Autorité finlandaise de sûreté radiologique et nucléaire (STOK). L’énergie nucléaire, sa surveillance et la bonne mise en œuvre des directives de l’AIEA.
L’Autorité coopère avec le Comité pour lancer un projet quinquennal visant à améliorer la capacité des pays africains à protéger les matières nucléaires. Un rapport publié par la Nuclear Threat Initiative a révélé que les pays africains doivent avancer sur la voie de la sécurité nucléaire, les analystes de l’initiative déclarent dans leur rapport : « Beaucoup de ces pays et régions ont négligé leur engagement à améliorer la sécurité de certains des matériaux et installations les plus sensibles au monde à un moment où les environnements à risque sont devenus plus dangereux et imprévisibles. » Le rapport a examiné la volonté des pays de protéger les matières et installations nucléaires contre le vol et le sabotage, l’Afrique du Sud se classe au 16ème rang sur 22 pays évalués par le rapport pour sa capacité à sécuriser les matières nucléaires utilisées dans la fabrication d’armes, et il a été indiqué qu’elle s’était améliorée dans le classement mondial depuis 2012, les analystes de l’initiative ont expliqué que l’instabilité politique et économique, le terrorisme et les cyberattaques obligent les pays possédant des capacités et des matières nucléaires à redoubler d’efforts pour les protéger.
Ceci est important car la quantité de plutonium augmente à mesure que les pays retraitent le combustible nucléaire usé, et l’initiative affirmait qu’un grain de plutonium de la taille d’une canette de boisson gazeuse était suffisant pour fabriquer une arme nucléaire mortelle, les analystes déclarent : « Les groupes terroristes ont manifesté leur intérêt pour l’acquisition de matières nucléaires et le sabotage d’installations nucléaires, et les technologies destructrices telles que les drones et les capacités de menace hybrides posent de nouveaux défis».
