Société

Un nouvel accord européen pour réformer le système de migration des Africains et d’asile

Un nouvel accord européen pour réformer le système de migration des Africains et d’asile

Le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne sont parvenus aujourd’hui à un accord sur une vaste réforme du système d’immigration des Africains et d’asile, au terme de longues négociations, après que le Parlement français a approuvé hier une loi sur l’immigration qui a suscité controverse, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a salué la conclusion d’un accord pour réformer le système migratoire, le qualifiant de « moment historique ».

Cette réforme, qui comprend une série de textes, prévoit un contrôle renforcé des opérations des délégations de migrants vers l’Union européenne et la mise en place de centres fermés à proximité des frontières pour refouler plus rapidement ceux dont les demandes d’asile sont rejetées, ainsi qu’un mécanisme de solidarité entre les pays membres pour aider les pays confrontés à de fortes pressions.

Cet accord politique doit être formellement approuvé par tous les États membres de l’Union européenne et le Parlement, cet accord fait suite à une charte présentée par la Commission européenne en septembre 2020 comme une nouvelle tentative de reformulation de la réglementation européenne, après l’échec d’une précédente tentative en 2016 dans le sillage de la crise des réfugiés, l’objectif est d’adopter enfin un ensemble de textes avant les élections européennes prévues en juin 2024, constatant que la question de l’immigration est au premier plan du débat politique dans plusieurs pays européens, sur fond de montée de l’extrême droite. ou des partis populistes.

En France, le Parlement a approuvé hier une loi sur l’immigration avec une majorité de 349 voix pour, contre 186 voix contre, après que l’extrême droite a voté en sa faveur, tandis que la gauche s’y est opposée, en vertu de la loi, les doubles citoyens qui commettent des crimes contre les forces de sécurité peuvent être déchus de leur nationalité française, les enfants de familles étrangères nés en France peuvent également revendiquer la nationalité française entre 16 et 18 ans, et ils ne doivent avoir commis aucun délit auparavant.

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