Cette réunion réunira des acteurs du secteur public et privé afin de partager des connaissances, d’échanger des idées et de stimuler des partenariats visant à mobiliser des financements pour des projets d’infrastructures vertes et durables dans toute l’Afrique, à cette occasion, des modèles innovants de financement seront présentés, soutenus par l’Agence américaine pour le commerce et le développement, la Banque africaine de développement et d’autres grandes institutions, pour favoriser l’intégration réussie de projets d’infrastructures durables.
Des experts américains et des principaux bailleurs de fonds régionaux mettront également en lumière des transactions financières durables réussies. Parmi les participants figurent des représentants d’agences gouvernementales américaines, d’institutions régionales de financement du développement, de bourses et de la Banque africaine de développement, les discussions lors de cette réunion porteront notamment sur les « projets d’infrastructures vertes et durables », les « nouveaux modèles de financement des énergies renouvelables », les « mécanismes de financement » et les « réformes réglementaires et politiques », la finance verte ou finance durable est l’ensemble des activités, comportements et réglementations financiers poursuivant un objectif environnemental. Elle vise à faciliter la transition énergétique et à connecter le système financier avec l’économie tout en conservant un objectif de croissance. Voici quelques points clés sur la finance verte :
– Définition : La finance verte inclut des investissements dans des projets et initiatives de lutte contre le changement climatique, mais ne s’y limite pas. Elle garantit un meilleur résultat environnemental tout en soutenant la croissance économique.
Les premières initiatives locales de finance verte remontent à 2001, lorsque la municipalité de San Francisco a émis l’une des toutes premières obligations vertes pour financer l’énergie solaire photovoltaïque dans la ville. Depuis lors, la finance verte s’est développée à l’échelle internationale, avec des émissions d’obligations vertes par des institutions telles que la Banque européenne d’investissement et la Banque mondiale, la finance verte va au-delà des obligations vertes. Elle englobe désormais des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans divers secteurs financiers. Des agences de notation environnementales évaluent les projets financiers en fonction de ces critères. Les régulateurs financiers et les banques centrales sont également de plus en plus sensibles aux risques financiers liés au changement climatique.
