Economie

Nouveau soutien financier du FMI au Tchad d’une valeur de 630 millions de dollars

Le Fonds monétaire international a annoncé un accord préliminaire avec le gouvernement tchadien sur un nouveau programme de soutien financier de 630 millions de dollars sur quatre ans. Dans le but de soutenir les plans de réforme économique et de développement du pays dans le cadre de la « Vision Tchad 2030 ». Une mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Julien Renaud, a entamé une visite dans la capitale, N’Djamena, du 5 au 16 mai, à la demande des autorités tchadiennes, pour mener des discussions sur l’appui au programme national de réformes économiques.

A l’issue de la visite, Julien Renaud a déclaré : « L’équipe du FMI a achevé les discussions avec le gouvernement concernant un éventuel nouveau programme dans le cadre de la Facilité élargie de crédit, qui bénéficiera d’un soutien financier du Fonds estimé à environ 630 millions de dollars sur quatre ans », selon un communiqué publié par le Fonds monétaire international. Le communiqué considère que le Tchad se trouve à un « tournant historique », après la fin de la transition politique en février 2025. Les autorités cherchent à mettre en œuvre un ambitieux plan de réformes et de projets dans le cadre du « Plan national de développement : Tchad Connexion 2030 », qui s’articule autour de quatre axes principaux : le développement des infrastructures, les politiques sociales et les services publics, le développement économique et industriel et l’amélioration du climat des affaires.

Ce plan intervient dans un contexte mondial difficile, où les conflits régionaux, la baisse des prix du pétrole et la réduction de l’aide internationale officielle exercent une pression supplémentaire sur les ressources financières du pays. Le PIB du Tchad devrait croître de 3,5% en 2024, contre 5% en 2023, et devrait atteindre 3,3% en 2025, avec une augmentation progressive attendue à moyen terme, sous réserve de la mise en œuvre des réformes et de la gestion des chocs externes et climatiques. Le programme vise à réduire le déficit budgétaire en augmentant les recettes non pétrolières et en contrôlant les dépenses dans les secteurs non prioritaires.

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