Les assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement ont débuté aujourd’hui, lundi, dans la ville ivoirienne d’Abidjan et se poursuivront jusqu’au 30 mai. La réunion, qui aura pour thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour dynamiser son développement », se déroulera sous le thème « Le capital de l’Afrique en action ». L’un des événements les plus attendus lors de ces réunions est l’élection d’un nouveau président de la Banque africaine de développement le 29 mai, succédant au Nigérian Akinwumi Adesina, qui occupe ce poste depuis 2015.
Cinq candidats sont en lice pour la présidence : l’ancien ministre mauritanien Sidi Ould Tah, le Sénégalais Amadou Hott, le Zambien Samuel Monziel Maimbu, le Tchadien Abbas Mahamat Toli et le Sud-Africain Bajabuli Swazi Tshabalala. Les réunions de cette année devraient voir la participation de plus de 6 000 personnes, dont des chefs d’État, des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales, ainsi que des responsables d’institutions financières et de développement, de centres de recherche, d’organisations non gouvernementales, d’acteurs du secteur privé, d’universitaires et de leaders d’opinion. Ces 60èmes rencontres annuelles seront marquées par la présentation du rapport « Perspectives économiques en Afrique 2025 », qui révélera l’état général de l’économie sur le continent et à l’échelle mondiale, l’ampleur du fardeau de la dette et ses répercussions sur les économies africaines.
La Banque africaine de développement considère que le thème de ses réunions de cette année est d’appeler l’Afrique à « identifier ses diverses ressources en capital – humaines, naturelles, financières et commerciales – et à les exploiter pour conduire une transformation structurelle ». Il a souligné que ces réunions offriront aux participants « l’opportunité de relever les défis, d’améliorer la production locale, de construire des chaînes de valeur régionales et de négocier en position de force ». Il considère également ses réunions annuelles comme une « opportunité pour le continent de renforcer ses marchés intérieurs, de diversifier ses partenaires commerciaux et de mieux contrôler son destin économique ».
