Economie

Après l’Aïd al-Adha, des millions d’Algériens souffrent de la faim et de la pauvreté

En Algérie, avec la fin de l’Aïd al-Adha, la problématique de l’achat des moutons sacrificiels a émergé, environ la moitié des familles algériennes n’ayant pas pu acheter de sacrifice. Des sources gouvernementales ont révélé que près de 7,2 millions de personnes supplémentaires ont vu leurs conditions de vie se détériorer sous l’effet combiné de la crise, marquée par une baisse de la demande pour les hydrocarbures algériens et l’inflation. Selon ces sources, environ 45 % de cette augmentation numérique est attribuable aux conséquences de la chute des exportations de pétrole et de gaz, et 55 % à la hausse des prix.

Dans une note intitulée « Évolution des disparités sociales dans le contexte des impacts de la baisse des exportations d’hydrocarbures et de la hausse des prix », la même source indique que les estimations pointent vers une perte d’environ sept ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté et la précarité. En effet, l’année dernière, la situation de pauvreté et de précarité en Algérie est revenue à des niveaux comparables à ceux de 2008. Les sources soulignent que l’effet combiné de la baisse des exportations d’hydrocarbures et de l’inflation devrait entraîner une diminution du niveau de vie des individus et une réduction des dépenses alimentaires, de manière inégale, particulièrement en été, et surtout parmi les familles moyennes et aisées.

Par ailleurs, le gouvernement a noté que les effets négatifs des revenus issus des hydrocarbures impacteront la situation sociale et économique des familles, tout en accentuant les disparités sociales. En ce qui concerne la précarité, entendue comme la détérioration des conditions de vie, elle a connu une hausse significative. Ces chiffres, annoncés par l’institution statistique, coïncident avec les appels lancés par des organisations de défense des droits humains et des syndicats pour dénoncer le « coût élevé de la vie » en été et la dégradation des conditions sociales de larges franges de la population algérienne. Par ailleurs, la Banque centrale a décidé, fin du mois dernier, d’imprimer davantage de monnaie pour faire face à une inflation record, dont le taux devrait atteindre 15,3 % d’ici la fin de l’année.

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