Economie

L’Union africaine appelle à changer la logique de l’aide à l’Afrique

Le président angolais João Lourenço, président en exercice de l’Union africaine, a déclaré qu’« il est temps de remplacer la logique de l’aide (à l’Afrique) par une logique d’ambition et d’investissement ». Il a ajouté que le continent africain doit être considéré comme « un partenaire fiable, ayant besoin de capitaux, de compétences et d’une coopération mutuellement bénéfique ». Lors de son discours à l’ouverture de la 17e édition du Sommet des affaires États-Unis-Afrique dans la capitale Luanda, Lourenço a appelé les entreprises américaines à « regarder l’Afrique non comme un réceptacle d’aide humanitaire, mais comme un terrain fertile pour les opportunités économiques ».

Il a souligné la « transformation » que connaît l’Afrique, décrivant le continent comme « une région dynamique, qui soutient l’innovation, l’entrepreneuriat et une croissance inclusive ». Il a évoqué les secteurs prioritaires pour les investisseurs américains, tels que « les énergies renouvelables, l’agro-industrie, la technologie et les infrastructures », précisant que l’expertise américaine peut jouer un « rôle catalyseur » dans ces domaines. Il a également salué la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), affirmant qu’elle constitue « un levier stratégique pour stimuler les flux d’investissement et promouvoir l’innovation ». De son côté, Florizelle Liser, présidente du Conseil des entreprises américaines pour l’Afrique, a déclaré que les efforts collectifs « façonneront un avenir prospère pour les États-Unis et les pays africains ensemble ».

Elle a exhorté les participants au sommet à adopter « un esprit de collaboration » et à œuvrer pour « un changement durable, au-delà des simples transactions ». Les travaux du sommet, officiellement ouvert lundi, se prolongeront jusqu’à jeudi prochain sous le thème « Les affaires américano-africaines : un partenariat pour un succès durable », organisé pour la première fois en Angola, le sommet réunit plus de 2 000 participants, dont des chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des décideurs politiques américains et africains, des diplomates, des banquiers et des investisseurs. Ce sommet intervient plus de deux mois après l’imposition par le président américain Donald Trump de droits de douane sur divers pays, dont 27 nations africaines soumises à des taxes de 10 %, tandis que les taux variaient entre 11 % et 47 % pour 20 autres pays du continent.

  Les gorilles sauvages de l’Afrique conduisent les scientifiques vers des plantes qui pourraient être un antidote à certains types d'infections bactériennes
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top