Le Libéria a annoncé la signature d’un accord de 1,8 milliard de dollars avec l’entreprise américaine Ivanhoe Atlantic, lui permettant de réhabiliter et d’utiliser le réseau ferroviaire pour transporter le minerai de fer de la Guinée voisine vers l’exportation, selon une publication publiée sur la page Facebook officielle de l’ambassade des États-Unis. Le communiqué décrit cet accord comme « une étape cruciale vers la réalisation de la vision du président Joseph Boakai, qui vise à développer une politique de transport ferroviaire multi-usagers et à attirer de nouveaux investissements internationaux ».
Cet accord s’inscrit dans le cadre d’une politique gouvernementale visant à permettre à plusieurs entreprises d’utiliser le corridor Guinée-Libéria, par l’intermédiaire d’un opérateur indépendant, une fois l’accord de développement des ressources minérales d’ArcelorMittal Liberia expiré en 2030. L’ambassade des États-Unis n’a pas divulgué plus de détails sur cet accord, conclu en amont du sommet africain de l’ancien président américain Donald Trump, qui s’est tenu mercredi à Washington et a réuni cinq pays, dont le Libéria. L’utilisation de la ligne de chemin de fer devrait constituer la voie d’exportation la plus courte depuis le projet Kon Kony de la société en Guinée, qui devrait produire entre 2 et 5 millions de tonnes par an dans la première phase, la production augmentant à environ 30 millions de tonnes dans la deuxième phase.
