La Table ronde des entreprises africaines (ABR), en collaboration avec le Groupe d’affaires du NEPAD au Nigéria (NBGN), a organisé avec succès un forum d’affaires sur la mise en œuvre de la ZLECA, en marge des Assemblées annuelles 2025 de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) à Abuja, au Nigéria. Ce forum a réuni des délégués de haut niveau venus de tout le continent, notamment des dirigeants des secteurs public et privé, des décideurs politiques, des institutions régionales, des universitaires et des experts du commerce, afin de débattre des approches pratiques permettant d’exploiter pleinement le potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
L’événement a été officiellement inauguré par un discours de bienvenue convaincant de Bashorun J.K. Randle, président du Groupe d’affaires du NEPAD au Nigéria. Il a souligné l’urgence pour les pays africains de renforcer leurs capacités internes afin de porter le commerce intra-africain à 6,6 % entre 2025 et 2027. Il a insisté sur le rôle des infrastructures, du développement de la main-d’œuvre et de la croissance industrielle, tout en appelant à un leadership visionnaire capable de s’attaquer aux goulets d’étranglement économiques et de promouvoir des réformes propices au commerce. La ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement du Nigéria, représentée par sa conseillère spéciale principale, Mme Patience Okala, a prononcé un discours liminaire lors du Forum.
Elle a présenté l’alignement stratégique du Nigéria sur les objectifs de la ZLECA à travers une série d’initiatives en matière de commerce numérique, notamment la création d’un nouveau corridor de fret aérien Est-Ouest et l’intégration des protocoles de la ZLECA dans la planification nationale du développement. Soulignant la nécessité de passer du dialogue à l’action concrète, elle a déclaré : « On parle beaucoup, mais on n’entend pas assez. » Sa déclaration a réaffirmé le rôle actif du ministère dans l’intégration de la ZLECA dans tous les secteurs, ainsi que l’urgence de renforcer la sensibilisation et les capacités institutionnelles afin d’en maximiser les avantages.
