Economie

L’IATA exhorte les gouvernements africains à privilégier l’aviation pour la croissance économique

L’Association du transport aérien international (IATA) a exhorté les gouvernements africains à privilégier l’aviation comme moteur de croissance économique, de création d’emplois, de connectivité et de développement social, en améliorant la sécurité, en réduisant les coûts et en résolvant le problème du blocage des fonds des compagnies aériennes. « Le secteur aérien africain est un moteur économique essentiel, contribuant à hauteur de 75 milliards de dollars au PIB et soutenant 8,1 millions d’emplois. Le marché aérien du continent devrait croître de 4,1 % au cours des 20 prochaines années, pour doubler d’ici 2044. Plus important que la croissance du secteur, c’est l’impact d’une industrie aéronautique prospère sur le développement social et économique.

Alors que les gouvernements cherchent à mettre en œuvre leurs programmes avec des ressources limitées, il est essentiel de reconnaître que le soutien à l’aviation est essentiel à l’emploi, au commerce et au tourisme », a déclaré Somas Appavou, directeur régional des affaires extérieures de l’IATA pour l’Afrique. La mise en œuvre de normes mondiales est la clé d’une sécurité de classe mondiale. Bien que la sécurité en Afrique se soit améliorée, le taux de sécurité du continent est inférieur à la moyenne mondiale en matière de mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’OACI (SARP). En moyenne, le taux de mise en œuvre effective des SARP de l’OACI est de 59,49 % dans 46 des 48 États d’Afrique subsaharienne, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 69,16 % et à l’objectif mondial de 75 %. Les États doivent prendre des mesures pour combler cet écart persistant.

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En 2024, les sorties de piste étaient les plus fréquentes parmi les 10 accidents signalés en Afrique. L’IATA appelle à un effort renouvelé des équipes de sécurité des pistes de l’OACI dans les aéroports afin d’améliorer leurs performances dans ce domaine, notamment en garantissant la mise en œuvre effective des SARP de l’OACI. L’IATA appelle également les États africains à se conformer à la norme mondiale de l’Annexe 13 de l’OACI pour la fourniture de rapports d’accidents dans les délais. Sur les 42 accidents survenus en Afrique entre 2018 et 2023, seuls huit ont donné lieu à la publication d’un rapport final.

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