À un moment charnière pour l’avenir du Botswana, le pays a lancé un partenariat historique de cinq ans avec le Kuo Sharper Center du Massachusetts Institute of Technology, visant à transformer son économie, d’une économie basée sur les minéraux à une économie axée sur la connaissance. Le vice-président et ministre des Finances, Ndaba Gaolathe, a décrit cette collaboration comme un « signal d’intention » – une démarche délibérée visant à positionner le Botswana comme une nation axée sur les solutions, fondée sur l’innovation, l’entrepreneuriat et le capital humain.
Évoquant les motivations de cette alliance, le vice-président a souligné que la stratégie de développement du Botswana exigeait de passer d’une dépendance aux ressources naturelles limitées à une stratégie ancrée dans les systèmes, les compétences et les idées évolutives. Il a souligné que le partenariat avec le MIT s’inscrivait directement dans la vision nationale en cinq volets du gouvernement : rétablir la discipline budgétaire, renforcer les institutions publiques, moderniser l’éducation, construire des infrastructures stratégiques et repositionner les entreprises publiques. « C’est ainsi que nous garantissons que notre développement est guidé par la connaissance, l’innovation et des investissements ciblés », a-t-il déclaré.
Connu mondialement pour sa stabilité politique et son engagement en faveur de la démocratie, le Botswana cherche désormais à perpétuer son héritage grâce à la créativité économique. Le vice-président a expliqué que l’entrepreneuriat axé sur l’innovation est un élément essentiel de cette transition, permettant aux citoyens de passer du statut de demandeurs d’emploi à celui de créateurs d’emplois. « Nous voulons assurer une prospérité inclusive en transformant la paix en progrès », a-t-il ajouté. L’impact concret de ce partenariat se manifestera par des programmes localisés tels que le REAP (Programme régional d’accélération de l’entrepreneuriat) du MIT et les initiatives Sandbox, qui sont en cours d’intégration dans des institutions clés comme la BIUST et l’Université du Botswana.
Ces programmes visent à cultiver une nouvelle culture de mise en œuvre axée sur la mise en œuvre concrète, et non sur la bureaucratie. Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement espère voir la recherche passer de la théorie à la pratique, les startups se développer à l’échelle régionale et les étudiants développer des compétences en résolution de problèmes applicables aux défis nationaux.
