Le Groupe de la Banque africaine de développement et le gouvernement de la Côte d’Ivoire organiseront la cérémonie de prestation de serment du nouveau président, le Dr Sidi Ould Tah, le lundi 1er septembre 2025, à l’Hôtel Sofitel Abidjan Ivoire, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cet événement sera présidé par le président du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement, Ludovic Ngatse, ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Intégration régionale de la République du Congo. Cette cérémonie marque une transition de leadership au sein de l’institution financière multilatérale la plus importante du continent.
Le Dr Tah prêtera serment devant les gouverneurs de la Banque – généralement des ministres des Finances ou des gouverneurs de banques centrales des pays membres – devenant ainsi le neuvième président de l’institution. L’événement devrait également réunir des chefs d’État et de gouvernement, notamment le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, et le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, ainsi que des représentants d’institutions internationales, des partenaires au développement, des diplomates, des acteurs du secteur privé, de la société civile, des membres du conseil d’administration et des employés du Groupe de la Banque africaine de développement. Cette cérémonie de passation représente une étape majeure dans la gouvernance du Groupe de la Banque africaine de développement.
Économiste réputé, le Dr Tah dispose d’une vaste expérience dans la gestion du financement du développement et de la coopération internationale. Il a également occupé plusieurs postes gouvernementaux de haut niveau en Mauritanie, notamment celui de ministre de l’Économie et des Finances. Son élection reflète la volonté des actionnaires de renforcer le rôle de la Banque en tant que catalyseur du financement du développement, de l’intégration régionale et de la résilience face au changement climatique en Afrique. Le Dr Tah a été élu sur la base d’un programme électoral articulé autour de « quatre points fondamentaux » : la réforme de l’architecture financière de l’Afrique, la transformation du dividende démographique en force économique, l’industrialisation du continent tout en améliorant l’exploitation de ses ressources naturelles, et la mobilisation de capitaux à grande échelle.
