Economie

La BAD et le projet de la zone 1 du GNL du Mozambique remportent le prix de l’accord multilatéral de l’année

La BAD et le projet de la zone 1 du GNL du Mozambique remportent le prix de l'accord multilatéral de l'année

Le projet de la zone 1 du gaz naturel liquéfié du Mozambique (GNL) et la Banque africaine de développement ont conjointement reçu le prestigieux prix Global Multilateral Deal of the Year 2020 par la publication imprimée et en ligne Project Finance International (PFI).

Le projet, le plus important investissement direct étranger en Afrique à ce jour, d’une valeur de plus de 24 milliards de dollars, exploitera les immenses réserves de gaz naturel offshore du Mozambique, qui peuvent potentiellement transformer les marchés mondiaux de l’énergie. La Banque africaine de développement a signé un accord pour un prêt senior de 400 millions de dollars pour financer le projet en juillet 2020.

En signant l’accord de prêt, la Banque africaine de développement s’est jointe à une syndication mondiale de banques commerciales et d’agences de crédit à l’exportation qui fournissent des financements. Ce financement comprend des prêts directs ainsi que des prêts couverts par les agences de crédit à l’exportation à 16 et 18 ans. Le projet est mis en œuvre par un consortium international de développeurs et d’opérateurs énergétiques dirigé par Total en tant qu’opérateur du projet. Il comprend Mitsui, Oil India, Bharat Petroleum, PTTEP, Oil and Natural Gas Corporation (ONGC) et la société nationale de pétrole et de gaz du Mozambique, Empresa Nacional de Hidrocarbonetos (ENH). Le consortium fournit le solde du financement par capitaux propres. La clôture financière du projet est prévue en 2021.

Le Mozambique devrait devenir l’un des plus grands exportateurs de GNL au monde. Son gaz représente une source importante de diversification de l’approvisionnement en GNL. Le projet renforcera la capacité du pays à répondre à la demande énergétique grâce à l’électricité au gaz et soutiendra son objectif ambitieux de fournir un accès universel à l’énergie à ses citoyens d’ici 2030. Le projet peut également potentiellement nourrir les industries en aval qui utilisent le gaz naturel, comme les engrais. et les producteurs d’électricité. Il peut ainsi devenir un moteur de développement agricole et de commerce dans la région de la Southern African Development Corporation.

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