L’initiative AgrInvest de la FAO vise à attirer des investissements privés dans des systèmes agroalimentaires alignés sur les ODD en mobilisant des fonds publics. Dans le cadre d’AgrInvest, la FAO met en œuvre le projet «AgrInvest-Food Systems» (AgrInvest-FS) pour favoriser les investissements durables dans les systèmes agroalimentaires au Burkina Faso, en Éthiopie, au Kenya et au Niger, qui contribuent à une croissance économique durable et stimulent l’emploi rural, en particulier pour les femmes et les jeunes.
Fin 2020, dans le cadre du projet AgrInvest-FS, la FAO a organisé l’atelier «Permettre des investissements inclusifs et efficaces du secteur privé dans les systèmes agroalimentaires burkinabè» à Ouagadougou, Burkina Faso. Les objectifs de l’événement étaient de présenter le projet aux principales parties prenantes des secteurs privé et public et d’identifier en collaboration deux chaînes de valeur agroalimentaires à prioriser avec le soutien d’AgrInvest-FS.
Pour se conformer aux mesures de sécurité visant à contenir la pandémie de COVID-19, le nombre de participants a été limité à 27 participants.
L’événement a également permis de présenter et de valider la première étude développée dans le cadre du projet burkinabé, «l’analyse d’économie politique des systèmes alimentaires burkinabè» réalisée en partenariat avec le Centre européen de gestion des politiques de développement (ECDPM).
Cette analyse propose le riz et l’aquaculture comme les chaînes de valeur clés à prioriser, compte tenu de leur potentiel d’amélioration des résultats socio-économiques et de la durabilité des systèmes alimentaires du pays et de leur complémentarité au niveau territorial, en particulier dans les régions occidentales du Burkina Faso.
À la suite d’une série de tables rondes et de travaux de groupe identifiant les contraintes et les opportunités dans les chaînes de valeur sélectionnées, les participants ont validé l’étude et confirmé leur intérêt à donner la priorité à l’aquaculture et au riz.
