Les armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso, membres de l’Alliance des États du Sahel, mènent des exercices militaires de deux semaines à Tillia, dans le nord-ouest du Niger. Les manœuvres « Tarha-Nakal 2 » réunissent des militaires non seulement du Burkina Faso, du Mali et du Niger, mais aussi du Tchad et du Togo. Le général Abdoulkader Amiro, chef d’état-major adjoint de l’armée nigérienne, a déclaré : « Cette initiative stratégique et humanitaire symbolise notre engagement commun à renforcer les capacités de nos forces armées, à promouvoir notre coopération régionale et internationale, et à former un front uni contre les menaces transfrontalières, y compris le terrorisme ».
En avril dernier, la première réunion des chefs d’état-major des forces aériennes de l’Alliance des États du Sahel s’est tenue à Bamako, la capitale malienne, sous le thème « Coopération aérienne au sein de l’Alliance des États du Sahel : vers une défense intégrée et un renforcement de la souveraineté ». L’Alliance des États du Sahel a été formée en 2023 pour assurer une défense collective. Le 28 janvier 2024, les trois pays du Sahel ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans une déclaration conjointe, ces pays ont indiqué que l’organisation n’avait pas réussi à les soutenir dans leur lutte contre le terrorisme et à garantir la sécurité de leurs territoires.
En juillet, les pays de l’Alliance ont convenu de s’unir au sein d’une confédération. En décembre 2024, les dirigeants des pays ont décrété l’état d’alerte militaire maximale et ont établi un espace commun pour les opérations militaires à l’échelle de la confédération.
