Le Royaume d’Eswatini se fraye un chemin vers une économie dirigée par le privé. Une économie qui risque de s’effondrer si elle n’adhère pas à des réformes économiques cruciales. Depuis un certain temps, le Royaume peine à attirer les investissements. Mais la pandémie de covid-19 semble avoir présenté l’opportunité dont elle a besoin pour restructurer l’économie locale. C’est pourquoi, à la fin de l’année dernière, Eswatini a dévoilé un plan de relance économique pour le sortir du bois.
Le royaume d’Eswatini attend de grandes choses de son ambitieux plan de relance économique post-Covid-19, les gestionnaires de cette petite monarchie de propriétaires en Afrique australe espèrent que le plan fera basculer l’économie dans une économie beaucoup plus forte après la pandémie, par rapport à ses voisins de la région, le plan de relance économique post COVID-19 publié par les responsables a détaillé son objectif sur 8 secteurs de l’économie liSwati, parmi lesquels les affaires, l’agriculture, le tourisme et l’environnement, les mines, mais aussi l’énergie et l’eau.
Mais huit mois après la rédaction du plan de relance, l’économie d’Eswatini n’a pas encore ressenti les effets de la relance.
Avant que le covid-19 n’atteigne Eswatini, le gouvernement subissait déjà des revers de trésorerie, le virus n’a fait que battre un problème budgétaire fragile et existant depuis longtemps. Le ralentissement des activités économiques a entraîné une perte de revenus. Créer un déficit budgétaire encore plus grand, les gestionnaires économiques craignent qu’en l’absence de réformes et d’ajustements significatifs des dépenses publiques, l’économie connaisse un grave krach.
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et du Commerce du pays, le sénateur Manqoba Khumalo, a déclaré que: « Nous avons créé une liste de projets qui sont fondamentalement prêts à être mis en œuvre et qui avec l’habilitation du gouvernement et avec une vision claire de la valeur qu’il va apporter en termes de création de revenus pour les impôts sur les sociétés, de revenus en charges sociales, de revenus en taxes à la consommation ».