Politique

« Salva Kiir » dissout le Parlement et le Conseil des États du Sud-Soudan

"Salva Kiir" dissout le Parlement et le Conseil des États du Sud-Soudan

Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir Mayardit, a pris la décision de dissoudre le Parlement national et le Conseil des États, dans une mesure qui ouvre la voie à la reconfiguration du nouveau parlement conformément à l’accord de paix signé, une étape qui vient après plusieurs pressions de la communauté internationale sur le gouvernement du Soudan du Sud pour compléter le reste des institutions de la période de transition, selon la décision diffusée aujourd’hui par la radio officielle d’État à Juba, le mandat de tous les membres du Parlement national et du Conseil des États a expiré.

Les parties à l’accord de paix avaient convenu que le parlement national comprendrait 550 membres, dans lequel le gouvernement dirigé par Salva Kiir aurait 332 membres, l’opposition armée dirigée par Rick Machar aurait 128 membres, tandis que le groupe des autres partis d’opposition aurait être représenté par 50 membres, les parties sont également convenues que le Conseil des États comprendrait 100 membres, dont les sièges seraient répartis selon les proportions attribuées à chaque partie à l’accord de paix.

La semaine dernière, les pays occidentaux ont appelé les parties au gouvernement de transition du Sud-Soudan à compléter les avantages de la paix, affirmant leur engagement à soutenir ce pays, la réclamation est venue d’une lettre signée par la « troïka » (comprenant les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Norvège), le Canada, la France et l’Union européenne, dans leur message, ces parties ont appelé le Gouvernement du Sud-Soudan à créer les conditions propices à la tenue d’élections générales libres et régulières d’ici la fin de la période de transition.

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L’accord de paix revitalisé est confronté à un certain nombre de défis, notamment l’absence de soutien et de financement, le manque de volonté politique des parties, ainsi que l’échec d’un certain nombre de groupes à reconnaître le processus de paix dans le sud du Soudan, en septembre 2018, le gouvernement et l’opposition armée de l’État du Soudan du Sud ont signé un accord de paix dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, selon lequel un gouvernement de transition représentant toutes les parties signataires a été formé, sans parachever toutes ses structures.

 

 

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