Les dirigeants du Groupe des cinq pays du Sahel ont appelé la communauté internationale à soutenir le processus de transition au Mali et au Tchad, afin « d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à l’instauration de la paix et de la stabilité, d’une manière qui garantisse la réalisation du développement durable », dans une déclaration qui a abouti à une visioconférence extraordinaire, les chefs d’État ont salué la volonté des autorités maliennes de « respecter les engagements pris de tenir des élections générales libres, transparentes, inclusives et crédibles dans les délais ».
Concernant le Tchad, le G5 Sahel a pris acte du souci du Conseil militaire de transition de « respecter les obligations internationales en matière de lutte contre le terrorisme, et de son engagement à organiser des élections démocratiques libres et transparentes dans les 18 mois suivant la période de transition », les dirigeants du Groupe des cinq pays du Sahel se sont réunis pour évaluer la situation sécuritaire dans la région et donner suite aux recommandations du sommet tenu en février 2021 dans la capitale tchadienne, N’Djamena, pour choisir un nouveau secrétaire exécutif pour le bloc régional, ils ont entériné, à cette occasion, la nomination du nouveau Secrétaire exécutif, Thierry Yamdougou Eric, qui remplace Maman Sambo Sediko, qui a été nommé représentant de la Commission de l’Union africaine au Mali et au Sahel.
Cette cinquième session extraordinaire du Sommet du G5 Sahel a vu la participation du président de transition du Mali, le colonel Asimi Guetta, des présidents burkinabè Roc Marc Christian Kabore, du mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwany et du nigérian Mohamed Bazoum. Le président français Emmanuel Macron a également reçu une invitation à participer au sommet, l’objectif principal du groupe G5 Sahel, qui comprend le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, est de lutter contre le terrorisme dans la région sahélo-saharienne et de favoriser le développement de cette région pauvre.
