Politique

L’opposition au Burkina Faso entend organiser des manifestations contre le pouvoir

L'opposition au Burkina Faso entend organiser des manifestations contre le pouvoir

L’opposition politique au Burkina Faso a averti mardi le gouvernement qu’il descendrait dans la rue si la situation sécuritaire dans le pays n’évoluait pas positivement d’ici un mois, « Si aucune action sérieuse et tangible n’est prise d’ici un mois pour contrôler la situation sécuritaire, l’opposition politique, en concertation avec les organisations soucieuses de l’avenir de la nation, appellera à des manifestations fortes pour exiger la démission immédiate du président », a déclaré l’opposition. Le leader Edi Kombogo a déclaré lors d’une conférence de presse à l’Etat et à son gouvernement, il a ajouté : « Nous demandons à tous les patriotes fidèles de se tenir prêts à participer aux actions à venir pour sauver notre navire perdu et préserver l’ensemble de notre terre jusqu’à ce que nous la rendions à nos enfants ».

Kombogo a rappelé que depuis 2015, les attaques terroristes avaient fait plus de 2 000 morts, avec des familles laissées dans un état de fragilité et d’indifférence totale, ainsi que près de deux millions de déplacés internes souffrant de la faim, de maladies, d’inondations et d’attaques, de même, plus de 2 500 écoles ont été fermées, et plus de 400 000 élèves ont été jetés à la rue, tandis que des agents de l’État ont été expulsés, des projets arrêtés, des marchés étouffés et du bétail volé sans aucune mesure de dissuasion, recherche ou récupération, comme dans les pays voisins, Kombogo a également confirmé que plusieurs routes sont malheureusement sous le contrôle de groupes armés, alors que certaines communes ont complètement vidé leurs habitants et que de nombreuses familles ont été dispersées.

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Le chef de l’opposition burkinabé a estimé que « le Mouvement Populaire pour le Progrès et le Président Roc Marc Christian Kaboré, s’ils avaient reçu en 2015 à leur arrivée au pouvoir, une superficie de 274.200 kilomètres carrés, le régime a aujourd’hui perdu le contrôle de près des deux tiers de cette superficie, ce qui indique que le président du Burkina Faso a parjuré son serment de préserver l’intégrité territoriale du Burkina Faso et d’assurer la sécurité physique de la population.

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