Politique

Ouverture des sessions nationales pour le rétablissement de l’Etat à Bamako

Ouverture des sessions nationales pour le rétablissement de l'Etat à Bamako

Après la phase de décentralisation des sessions nationales pour le rétablissement de l’Etat, qui s’est poursuivie du 11 au 23 décembre sur l’ensemble du territoire malien, la phase finale a débuté lundi au Centre international de conférences de Bamako, sous la tutelle du président de transition malien, Le colonel Asimi Guito, en présence des plus hautes autorités politiques, administratives et religieuses du pays, ainsi que des représentants des organisations internationales accréditées au Mali.

Plus de 1 000 personnes, de tous les groupes, venant de l’intérieur du pays et de la diaspora, ont participé à ces séances, qui permettront d’établir un diagnostic de la situation de crise du pays depuis plusieurs années, d’analyser les recommandations émanant des étapes de la sessions de rétablissement aux niveaux municipal et régional, et proposer des solutions à court et à long terme Pour contenir la crise multidimensionnelle (sécurité, politique et sociale) que connaît le pays, le chef de l’équipe de personnalités de haut niveau (chargée d’animer les sessions nationales pour le rétablissement), l’ancien ministre Zaini Moulay, a déclaré que les sessions nationales pour le rétablissement de l’Etat travailleront à trouver les voies et moyens d’obtenir Le Mali sortira de la crise et contribuera ainsi à la construction du nouvel Etat malien (Mali Kura en langue bamakanan).

Zaini Moulay a estimé que cela nécessite « un changement de comportement et une transformation de la personne financière par l’éducation, la citoyenneté, l’unité et un retour aux valeurs morales et sociétales », ce qui lui a fait placer « l’être humain au centre de ces re- séances d’établissement », il s’est félicité de l’enthousiasme que ces sessions ont suscité lors de leurs précédentes étapes et a expliqué que « 725 des 757 communes ont participé aux consultations, ainsi que 51 des 60 gouvernorats et 17 des 19 régions que compte le Mali », notant que les seules régions de Kidal et de Ménaka dans le nord du pays n’ont pas pu participer à ces sessions.

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