Politique

Après la répression des manifestations en Tunisie, Ennahda appelle à la coordination pour restaurer la démocratie

Le Mouvement de la Renaissance tunisienne a appelé les forces opposées au pouvoir actuel à se coordonner pour rétablir la voie démocratique et a dénoncé avec d’autres partis et organisations la répression par les forces de sécurité des manifestations qui ont eu lieu le jour anniversaire de la révolution. Samedi, une « consultation électronique » sera lancée sur les réformes constitutionnelles que le président Kaîs Saîed entend mettre en œuvre.

Dans un communiqué publié hier soir, Ennahda (53 députés sur un total de 217 députés au parlement gelé) a exprimé sa volonté de dialoguer avec tous les partis nationaux opposés à ce qu’il a qualifié de putsch afin de trouver un terrain d’entente, et a appelé à coordonner ses efforts pour offrir des alternatives politiques, économiques et sociales qui accélèrent le rétablissement de la voie démocratique, et réalisent la stabilité politique est nécessaire pour améliorer la situation économique et sociale, ce qui contribue à améliorer les conditions de vie des citoyens et sauve le pays de la dictature et la faillite, comme elle l’a dit.

Le mouvement a condamné l’empêchement par les forces de sécurité des manifestants pacifiques d’exprimer librement leurs opinions lors des manifestations qui ont eu lieu dans la capitale tunisienne vendredi à l’occasion de l’anniversaire de la révolution qui a renversé l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali en 2011, la déclaration exigeait la fin des violences contre les manifestants et des atteintes aux libertés, ainsi que la libération des personnes détenues lors des manifestations.

Pour sa part, le Parti travailliste (gauche), dans un communiqué aujourd’hui samedi, a appelé toutes les forces démocratiques à affronter ce qu’il a décrit comme une approche répressive, et a mis en garde contre l’escalade de la répression de la liberté d’expression, notant que la sécurité Les forces de l’ordre ont arrêté le coordinateur du parti lors des manifestations de vendredi, les partis Courants démocrate et républicain et l’Ettakatol pour le travail et les libertés avaient, à leur tour, publié un communiqué commun dénonçant ce qu’ils qualifiaient d’attaques brutales contre les manifestants.

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