Economie

Le Mozambique lance son premier projet gazier offshore

Le Mozambique lance son premier projet gazier offshore

 Une usine flottante de liquéfaction de gaz naturel est arrivée dans les eaux mozambicaines le 3 janvier après un voyage maritime de sept semaines depuis la Corée du Sud, construit par Samsung Heavy Industries (SHI), il s’agit du premier projet offshore à être mis en ligne dans l’industrie gazière en difficulté du pays. C’est aussi la première installation flottante de GNL à être déployée dans les eaux profondes du continent africain, et la troisième au monde, située au-dessus des 450 milliards de mètres cubes (Bcm) de ressources du champ Coral dans la zone 4 du bassin de Rovuma, l’usine a la capacité de liquéfier 3,4 millions de tonnes de gaz naturel par an à partir de puits de production de gaz sous-marins par an.

La zone 4 du bassin de Rovuma est exploitée par le géant pétrolier et gazier italien Eni, qui a signé un accord de 20 ans pour vendre 100 % de la production de GNL à British Petroleum (BP) en 2016, l’usine extraira du gaz de la zone 4 du bassin de Rovuma, située au large de la province de Cabo Delgado au nord du Mozambique, à partir du second semestre, l’industrie pétrolière et gazière naissante du Mozambique a le potentiel de produire plus de 30 millions de tonnes de GNL par an. Mais les ambitions du pays de rejoindre les rangs des plus grands exportateurs mondiaux de GNL ont été contrecarrées par une insurrection islamiste croissante dans la province riche en gaz de Cabo Delgado qui a commencé en octobre 2017.

Le projet intervient alors que le gouvernement mozambicain assure aux majors pétrolières que la situation sécuritaire dans la région de Cabo Delgado est sous contrôle après quatre ans de perturbations et de projets interrompus, la majeure partie du gaz des différents projets est acheminée à terre pour être traitée au port d’Afungi, vulnérable aux attaques du groupe terroriste Ahlu Sunnah Wa-Jamamah (ASWJ) qui est originaire de la province de Cabo Delgado, a lancé de violentes attaques contre des villages avant de cibler le projet de projet de GNL, plus de 3 000 personnes ont été tuées et 820 000 ont fui leur foyer.

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