Politique

Soudan : La conclusion d’un accord contraignant sur le barrage en Éthiopie conduit à des relations stables

Soudan : La conclusion d'un accord contraignant sur le barrage en Éthiopie conduit à des relations stables

Le Soudan a annoncé jeudi que la conclusion d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du barrage éthiopien « Renaissance » ouvre la voie à des relations stables entre Le Caire, Khartoum et Addis-Abeba, cela s’est produit lors d’une rencontre avec le ministre soudanais de l’Irrigation en charge de Dhaou Al-Bayt, Abdul Rahman Mansour, avec l’ambassadeur éthiopien à Khartoum, Petal Ambro, selon un communiqué du ministère soudanais de l’Irrigation, « Parvenir à un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance ouvrira la voie à des relations stables et en développement entre le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie », a déclaré Mansour.
Il a expliqué que son pays a « de réels soucis et intérêts dans le dossier du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, et qu’ils ne peuvent être surmontés que par un accord contraignant », il a souligné la position du Soudan refusant de divulguer les informations sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance, réitérant les droits de l’Éthiopie au développement sans nuire à son pays, à son tour, l’ambassadeur éthiopien à Khartoum a affirmé la compréhension de son pays des préoccupations du Soudan et son souci de ne pas lui nuire dans le remplissage et l’exploitation du barrage, l’ambassadeur éthiopien a également exprimé son espoir de reprendre les négociations entre les trois pays et de parvenir à un accord satisfaisant entre eux, selon le même communiqué.
L’Éthiopie affirme que le barrage est nécessaire à des fins de développement, et qu’il ne vise pas à nuire aux pays en aval du Nil, l’Égypte et le Soudan, alors que ces derniers craignent des répercussions négatives sur leurs installations hydrauliques et leurs quotas annuels d’eau du Nil, le Caire et Khartoum s’accusent avec Addis-Abeba d’être responsables de l’échec des négociations sur le barrage, parrainées par l’Union africaine depuis des mois, dans le cadre d’un processus de négociation entamé il y a une dizaine d’années. Cela est dû à des désaccords sur le remplissage et le fonctionnement.

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