Politique

Tunisie…51 politiciens et universitaires américains appellent Biden à faire pression sur Saïed pour « restaurer la démocratie »

Tunisie...51 politiciens et universitaires américains appellent Biden à faire pression sur Saïed pour « restaurer la démocratie »

Des diplomates et universitaires américains ont appelé l’administration de leur pays à faire pression sur le président tunisien Kaîs Saîed pour qu’il ramène la Tunisie à un régime démocratique, cela fait partie d’une correspondance adressée par 51 anciens ambassadeurs, universitaires et politiciens américains au président Joe Biden, et elle a été publiée sur le site Web « Project on Democracy in the Middle East » jeudi soir, malheureusement, nous craignons que l’absence d’une réponse américaine forte à l’attaque de Saïd contre la démocratie ne l’ait encouragé à poursuivre sa voie destructrice, indique la lettre.

La lettre recommandait à l’administration Biden de fournir un soutien économique supplémentaire à la Tunisie uniquement lorsque ces étapes seraient terminées, elle a souligné la nécessité du retour rapide d’un organe législatif élu et de la restauration d’organes indépendants, notamment le Conseil supérieur de la magistrature et l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, ainsi que la protection du pluralisme politique et de la liberté d’expression, désormais menacée, il a également appelé le président tunisien à présenter un plan sérieux pour faire face à la crise économique et ne pas menacer les droits et libertés en mettant fin au procès des civils devant les tribunaux militaires.

Parmi les signataires notables de la lettre figurent les anciens ambassadeurs américains en Tunisie Jake Wallis (2012-2015), Robin Ravel (1998-2000) et John McCarthy (1991-1994), ainsi que l’ancien ambassadeur américain en Algérie Cameron Hume, directeur du Agence des États-Unis pour le développement International Mark Lagoon, l’ancien membre du Congrès américain Carl Gershman et John Esposito, universitaire à l’Université de Georgetown à Washington, le 12 février, Saïd a signé un décret créant le « Conseil judiciaire suprême intérimaire », en lieu et place du Conseil judiciaire suprême (un organe constitutionnel indépendant), ce qui a suscité des protestations et le rejet de nombreux organes judiciaires et forces politiques.

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