Politique

Les tambours de la guerre battent entre le Maroc et l’Algérie

Les tambours de la guerre battent entre le Maroc et l'Algérie

Des sources médiatiques ont déclaré que l’Algérie avait commencé les préparatifs pour mener la plus grande manœuvre militaire près de la frontière marocaine, quelques semaines après que Rabat a annoncé la création d’une zone militaire près de la frontière algérienne.
Les médias espagnols ont révélé que l’Algérie avait choisi de répondre au Maroc après avoir déclaré une nouvelle zone militaire en menant des exercices militaires approuvés par le Conseil suprême de sécurité algérien.
En effet, des sites Internet algériens, proches des services de renseignement, ont rapporté que l’armée algérienne, sur ordre du président effectif de l’Algérie, le général Chengriha, avait entamé des préparatifs pour mener une série de manœuvres militaires à grande échelle dans l’ouest du pays, où, selon les sites, d’importantes unités de combat terrestres, aériennes et navales de l’armée algérienne participeront aux manœuvres à balles réelles.
En outre, le site Web Newsdiario a cité les déclarations du professeur de sciences politiques et journaliste algérien, Walid Kabir, selon lesquelles les manœuvres de l’armée algérienne ne sont qu’une provocation envers le Maroc et détournent le peuple algérien des problèmes dans lesquels il vit, comme, les files d’attente dans lesquelles se tiennent les Algériens chaque matin, qui n’existent même pas en Ukraine, où les Ukrainiens vivent dans des conditions de guerre …
L’armée marocaine, à son tour, a effectué des manœuvres militaires à balles réelles près de la frontière, l’année dernière, selon le journal.
En février, les médias marocains ont révélé que l’armée marocaine avait établi une nouvelle zone militaire sur le frontière avec l’Algérie.
Commentant le retour des tensions dans la région, le journal a déclaré qu’il n’était pas surprenant que l’invasion russe de l’Ukraine ait des conséquences sur le front diplomatique, politique et sur le front social et économique au Grand Maghreb.
En outre, le site marocain Hespress a indiqué que le Maroc a créé une nouvelle région militaire, la région orientale, près de la frontière avec l’Algérie, et a souligné que c’est la première fois que le Maroc se dirige vers l’est pour établir une région militaire complète, contrairement à celle du sud. Hespress a cité les paroles de l’expert en affaire sécuritaire et militaire Mohamed Chakair que le but de l’établissement d’une nouvelle zone militaire au Maroc est de se préparer à tout acte imprudent et traître que les généraux algériens feront pour exporter leurs problèmes internes au Maroc.
Plus tôt, le site Internet Arabi Post a déclaré que l’Algérie a planté des caméras sophistiquées le long de ses frontières avec son voisin marocain. Ces caméras, de fabrication russe, sont dédiées à la surveillance des frontières occidentales, craignant toute attaque marocaine pour récupérer ses terres, qui est une zone de 2 millions de kilomètres carrés de : « Ain Temouchent à Tindouf et jusqu’à la frontière libyenne », où le Maroc dispose de documents prouvant l’allégeance des habitants de ces zones au Sultan du Maroc avant la colonisation française de l’Algérie turque à cette époque, et que la France a pris ces terres du Maroc et les a remis à l’Algérie lorsqu’elle lui a accordé l’indépendance par référendum.
« Arabi Post » a expliqué que le Royaume du Maroc a déployé des éclaireurs de l’Armée royale marocaine parce qu’elle est devenue de plus en plus en prévision d’une éventuelle attaque algérienne perfide. Rabat a déployé ces forces pour la première fois dans l’histoire de ses relations avec l’Algérie.
Le journal « Larathon » a publié en novembre dernier des images montrant le déploiement de plusieurs lanceurs de missiles algériens près de la frontière avec le Maroc, et l’Algérie n’a ni nié ni confirmé la nouvelle, surtout que les dirigeants de l’Algérie, dont la plupart ont vécu la défaite de la guerre des sables par les mains de l’armée marocaine, d’autant plus que le général Chengriha, le dirigeant actuel de l’Algérie, a été arrêté, accompagné d’officiers égyptiens, dont feu le président égyptien Hosni Moubarak.

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