Politique

La France viole le droit international en inspectant de manière humiliante le ministre centrafricain des Affaires étrangères

La France viole le droit international en inspectant de manière humiliante le ministre centrafricain des Affaires étrangères

Une enquête du site français « Mediapart », spécialisé dans les investigations, a révélé les coulisses de la perquisition de la ministre des Affaires étrangères de la République centrafricaine, Sylvie Papo Timon, et de ses sacs, d’une manière qu’elle-même a qualifiée de  » humiliante » dans un aéroport français, malgré son immunité diplomatique et la détention d’un passeport diplomatique, ce qui était considéré comme une violation du droit international.

Il a déclaré que le 25 février 2022, la ministre des Affaires étrangères de la République centrafricaine depuis 2018, Sylvie Papo Timon, attendait dans le « Hall 200 » de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris, un espace dédié aux personnalités politiques et religieuses, et était accompagnée du chef du protocole à l’ambassade de la République centrafricaine. En France, arrivée à Paris tôt le matin en provenance de New York, où elle avait assisté à une Assemblée générale des Nations Unies, et attendait un vol pour Bangui, la ministre a été surprise lorsque 6 douaniers sont entrés dans la zone VIP et, sans lui donner d’explications, ont procédé à l’interrogatoire de la ministre, française et centrafricaine, en possession d’un passeport diplomatique et de deux visas. L’un est américain, l’autre français.

Selon des témoins oculaires, les douaniers ont fouillé la mallette de la ministre et son sac d’ordinateur, et ont ouvert l’ordinateur, mais sans l’allumer, et ils ont également fouillé son carnet, des sources centrafricaines proches du pouvoir voient dans cette inspection, une réaction de la France à la suite de l’arrestation de 4 soldats de la Légion française à l’aéroport de Bangui, et ils ont été placés en détention, alors que les militaires français escortaient le commandant militaire de la Mission multimissions intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSMA), le général Stéphane Marchinor, des accusations se sont répandues, sur les réseaux sociaux, selon lesquelles les militaires envisageaient d’« assassiner » le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera., ainsi que des photos de leur prétendue voiture, et des armes qui auraient été confisquées lors de leur interpellation, avant d’être relâchées le jeudi 24 février.

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