Politique

Affrontements entre policiers et fidèles lors de la prière de l’Aïd al-Fitr à Addis-Abeba

Affrontements entre policiers et fidèles lors de la prière de l'Aïd al-Fitr à Addis-Abeba

Des affrontements ont éclaté brièvement, lundi 2 mai, dans le centre d’Addis-Abeba entre de jeunes musulmans éthiopiens et des policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène lors d’une prière collective à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, selon des correspondants de l’AFP, les circonstances qui ont conduit au déclenchement des affrontements ne sont pas encore claires. Un responsable musulman a déclaré qu’un policier avait tiré par erreur une grenade lacrymogène sur des musulmans qui s’étaient rassemblés pour prier dans le centre de la capitale éthiopienne.

De son côté, la police d’Addis-Abeba a déclaré dans un bref communiqué, « des émeutes d’un petit nombre d’individus lors des prières de l’Aïd ont provoqué des dégâts matériels », confirmant le retour au calme, elle a ajouté qu’elle « annoncera plus tard la cause des émeutes », les affrontements ont commencé près du stade international de la capitale, où la prière était organisée. Lorsque le stade était plein, ceux qui ne pouvaient y entrer priaient à l’extérieur, notamment sur la grande place Meskel, « Nous n’avons pas d’informations claires » sur la cause des affrontements, a déclaré un responsable du Conseil suprême des affaires islamiques à Addis-Abeba, qui a requis l’anonymat.

« Il semble qu’un policier ait tiré par inadvertance une grenade lacrymogène » sur une foule de fidèles rassemblés pour la prière sur la place Meskel, a-t-il ajouté, citant des volontaires qui ont organisé la prière.

Il a ajouté que les collègues du policier l’avaient retiré de la scène, mais « les gens ont été choqués et ont crié et la situation est devenue incontrôlable », des journalistes de l’AFP ont vu des jeunes jeter des pierres sur la police près de la place Meskel. Certains ont scandé « Justice pour Gondar » et « Ne brûlez pas nos mosquées, ne tuez pas nos enfants », la ville de Gondar est située dans la région d’Amhara, au nord-ouest de l’Éthiopie, où, selon des responsables musulmans, au moins 20 personnes ont été tuées fin avril dans des violences anti-musulmanes attribuées à des « extrémistes chrétiens ».

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