Politique

Les dirigeants de la CEDEAO reportent les décisions sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso

Les dirigeants de la CEDEAO reportent les décisions sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso

Les dirigeants ouest-africains ont décidé samedi de surseoir aux décisions sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, dont les conseils militaires n’ont pas présenté de calendriers acceptables sur le retour à l’ordre constitutionnel, après avoir chargé les responsables de ces pays en mars dernier de fournir des délais pour les étapes de transition, les dirigeants de la CEDEAO devaient durcir les sanctions contre le Mali et imposer des sanctions à la Guinée et au Burkina Faso.

Mais le chef de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Casey Brou, a annoncé, lors d’une conférence de presse, qu’aucune décision n’avait été prise en ce sens lors du sommet extraordinaire organisé par la capitale ghanéenne, Accra, samedi, au lieu de cela, les dirigeants ont convenu de reporter ces décisions jusqu’au 3 juillet, date à laquelle la CEDEAO tiendra son prochain sommet extraordinaire, le sommet d’Accra, qui a duré une journée à huis clos auquel ont participé la plupart des dirigeants de la région, a discuté des derniers développements politiques dans les trois pays, les dirigeants qui dirigent les trois pays depuis la mise en œuvre des coups d’État militaires ont provoqué la colère des dirigeants de la CEDEAO, qui ont imposé, au début de cette année, des sanctions économiques strictes et d’autres restrictions au Mali, menaçant de prendre des mesures similaires contre la Guinée et le Burkina Faso s’ils n’a pas présenté les calendriers de retour au système constitutionnel.

Le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, qui assure la présidence actuelle de la CEDEAO, a déclaré dans un bref discours inaugurant le sommet que cette réunion évaluera la situation dans les trois pays « à la lumière des développements récents à la lumière de la scène régionale et mondiale », il a expliqué que l’objectif des dirigeants des pays est de trouver des moyens d’aider le Mali, la Guinée et le Burkina Faso à rétablir l’ordre constitutionnel, dans le contexte des conditions malheureuses qui y règnent, « Cela leur permettra (aux trois pays) de mieux faire face aux défis sécuritaires et humanitaires auxquels ils sont confrontés », a ajouté le président Akufo-Addo.

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