Le ministère de la Défense de la République démocratique du Congo a annoncé que, vendredi, les forces rwandaises ont bombardé des zones frontalières dans l’est de la République démocratique du Congo et blessé un enseignant, tuant deux enfants et en blessant un troisième,
Il a ajouté : « Des bombes rwandaises ont frappé l’Institut St Gilbert, tuant deux enfants âgés de 6 et 7 ans et en blessant un troisième, comme résultat préliminaire. Ce bombardement d’une école entière par l’armée rwandaise constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité, le ministère congolais de la Défense a condamné la déclaration publiée par le Rwanda plus tôt, dans laquelle il accusait la République démocratique du Congo de bombarder le Rwanda, et a déclaré que c’était « un objectif de semer la confusion et de tromper la communauté internationale sur ses intentions agressives », la déclaration congolaise disait : « Le Rwanda avait l’habitude de sacrifier son propre peuple, afin de jouer le rôle de la victime et de trouver une justification pour attaquer la République démocratique du Congo, et il n’a jamais hésité à bombarder son territoire, puis à lancer des bombes sur territoire congolais ».
Le ministère congolais de la Défense a indiqué être « venu en possession d’images de drones confirmant la présence des forces de l’armée rwandaise dans la province du Nord-Kivu, et leur soutien au groupe armé », cette déclaration intervient après que le Rwanda a accusé, plus tôt vendredi, la République démocratique du Congo (RDC) d’avoir tiré deux roquettes de 122 mm sur le village frontalier de Nyabigoma, dans l’ouest du pays, sans faire de victimes, le 28 mai, l’armée congolaise a annoncé l’arrestation de deux militaires rwandais dans la province orientale du Nord-Kivu, qui, selon l’enquête, étaient entrés sur le territoire congolais le 25 mai dans le but de lancer une attaque contre le camp de l’armée congolaise à Rumangabo, à plus de 20 kilomètres de la frontière rwandaise.
