Politique

Tunisie…Les opposants dénoncent la constitution de Kais Saied et le Syndicat évalue sa position

Tunisie...Les opposants dénoncent la constitution de Kais Saied et le Syndicat évalue sa position

Le nouveau projet de constitution en Tunisie a suscité une controverse et de nombreuses critiques 4 semaines avant le référendum à ce sujet, car les forces politiques y voyaient un retour du pays à avant la révolution et une concentration des pouvoirs entre les mains du présiden, le secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami, a déclaré que le projet de constitution donnait au président Kais Saied des « pouvoirs impériaux » après s’être emparé des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif.
Les médias locaux ont cité Hammami disant que les libertés stipulées dans le projet de constitution sont restreintes, en particulier à la lumière de l’absence de séparation des pouvoirs et de l’absence d’indépendance judiciaire, Hammami a ajouté que l’objectif du projet de constitution est d’établir un régime autoritaire, appelant au renversement du référendum sur la constitution et au renversement de Saïd et de son régime, comme il l’a dit, pour sa part, le chef du parti Ennahda, Imad Khamiri, a décrit le projet de constitution comme « une farce et un autre coup dur » pour le cours de la révolution, et a estimé qu’il redonnerait au pays ce qu’il était avant le renversement du président Zine El Abidine Ben. Ali en 2011.
Quant à l’Union générale du travail – la plus grande organisation syndicale en Tunisie – elle a annoncé qu’elle était en train d’évaluer sa position sur le projet de constitution.
Le porte-parole du syndicat, Sami Al-Tahri, a déclaré vendredi que le bureau exécutif rencontrerait samedi des experts en droit constitutionnel, des avocats et des juges pour évaluer sa réponse, de son côté, Saïed Benarbia, directeur de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à la Commission internationale des juristes, a déclaré à l’AFP que ce projet de constitution « renverse le principe de séparation des pouvoirs », Benarbia a estimé que le projet établissait « un système présidentiel sans freins ni contrepoids, avec un président aux pleins pouvoirs, un parlement impuissant et un système judiciaire clipper ».

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