Politique

Une affaire devant la Cour pénale internationale contre la junte militaire guinéenne

Une affaire devant la Cour pénale internationale contre la junte militaire guinéenne

Le Front national pour la défense de la Constitution en Guinée a porté plainte devant la Cour pénale internationale contre des personnalités militaires et civiles, dont le chef de l’autorité de transition, le colonel Mamadi Domboya, pour leur implication dans la « répression sanglante et violente », contre les participants à la marche organisée la semaine dernière dans la capitale, treize hauts responsables ont été nommés au sein du Front pour la défense de la Constitution, mouvement civil, accusant l’Assemblée nationale et le Conseil de développement, au pouvoir depuis le 5 septembre, de refuser d’ouvrir un dialogue sur un retour à l’ordre constitutionnel.

Parmi les personnalités les plus en vue impliquées dans l’affaire figurent des proches du président de transition, comme le général à la retraite Abou Bakr Seddiqi Camara, surnommé « Idi Amin, ministre de la Défense », le colonel Amara Camara, ministre secrétaire général de la présidence de la République, général à la retraite Bashir Diallo, ministre de la Sécurité, et le colonel Bala Samoura, commandant suprême des Forces de la République. » La gendarmerie, Alphonse Charles Wright, ministre de la Justice, et son collègue Mori Conde, ministre de l’Administration territoriale, deux dirigeants du FDC, créé en 2019, ont été formellement inculpés, Omar Sylla « Funenke Ming », le coordinateur national du FDF, et Ibrahima Diallo, officier des opérations, qui ont été arrêtés le week-end dernier puis transférés à la prison centrale de Conakry.

Le ministère de la Justice a indiqué que cinq personnes avaient été tuées lors d’une manifestation non autorisée organisée par le Front pour la défense de la Constitution en Guinée. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) appelle les pouvoirs publics à libérer les détenus et à ouvrir une enquête, le Front de défense constitutionnelle, qui a débuté en 2020 et organisé des manifestations non autorisées contre le changement constitutionnel qui a permis à l’ancien président Alpha Condé de briguer un troisième mandat, a déposé une plainte auprès des tribunaux nationaux et de la Cour pénale internationale contre plusieurs anciens hauts fonctionnaires pour avoir autorisé la sécurité forces armées à tirer à balles réelles sur des militants lors de ses rassemblements.

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