Politique

Le Parlement sud-africain forme une commission d’enquête pour envisager la destitution de Ramaphosa

Le Parlement sud-africain forme une commission d'enquête pour envisager la destitution de Ramaphosa

Dans un communiqué, le Parlement sud-africain a annoncé la nomination des membres d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire la lumière sur les accusations criminelles portées contre le président Cyril Ramaphosa et de déterminer s’il existe suffisamment de preuves pour engager une procédure de destitution à son encontre, la commission, qui enquêtera sur les allégations selon lesquelles Ramaphosa aurait violé la loi sur la prévention du crime organisé en dissimulant un cambriolage de 4 millions de dollars dans sa ferme, sera présidée par l’ancien juge en chef sud-africain Sandile Ngobo.

Ce diplômé de la prestigieuse université américaine de Harvard jouit d’une solide réputation, tant en Afrique du Sud qu’aux États-Unis, où il a travaillé en exil pendant l’apartheid, enseigné et pratiqué le droit pendant de nombreuses années, les deux autres membres du comité sont Thokozile Masiba, un ancien juge du circuit de Gauteng de la Haute Cour, et Richard Kaland, professeur de droit public à l’université du Cap, l’Assemblée nationale a déclaré dans son communiqué que le président du Parlement, Nosefoy Mabeza-Nakkula, les avait nommés après un examen attentif des noms de 17 candidats, le braquage de la ferme de Cyril Ramaphosa datant de février 2020 a été révélé début juin 2020. Selon une plainte déposée par l’ancien chef du renseignement sud-africain Arthur Fraser, les voleurs sont ensuite entrés dans la propriété privée du président, où ils ont trouvé 4 millions de dollars en espèces.

La plainte accuse M. Ramaphosa d’avoir caché le vol à la police et aux impôts, puis d’avoir acheté le silence des voleurs. Ramaphosa admet que le vol a bien eu lieu, mais affirme que le montant est bien inférieur et nie le reste des accusations. L’opposition, qui l’accuse d’avoir « violé de nombreuses lois, son serment et la constitution », a annoncé son intention de déposer une motion de censure au Parlement.

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