Politique

Une commission parlementaire enquête sur l’accusation de blanchiment d’argent par Ramaphosa

Une commission parlementaire enquête sur l'accusation de blanchiment d'argent par Ramaphosa

Une commission nommée par le parlement sud-africain a lancé son enquête sur les allégations selon lesquelles le président Cyril Ramaphosa aurait dissimulé un cambriolage de plusieurs millions de dollars, plus tôt cette année, un ancien haut responsable de la sécurité a affirmé que 4 millions de dollars (3,5 millions de livres sterling) en espèces avaient été prélevés sur la ferme du président dans la province du Limpopo en février de l’année dernière.

Cette allégation a incité l’opposition sud-africaine à accuser Ramaphosa de blanchiment d’argent. Il a nié tout acte répréhensible, le parlement sud-africain a rejeté une offre de l’opposition visant à ouvrir une enquête parlementaire pour savoir si le président Cyril Ramaphosa devrait être tenu responsable de sa dissimulation présumée d’un cambriolage dans sa ferme, le Congrès national africain au pouvoir, avec le soutien de certains petits partis, a rejeté la proposition faite par les partis de l’Alliance démocratique et des Combattants de la liberté économique, le résultat n’a pas affecté une commission indépendante de trois membres nommée par le président du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nakkula, qui recommandera si elle a l’intention ou non d’engager une procédure de destitution contre Ramaphosa pour les allégations.

Bloomberg a cité une déclaration de l’Alliance démocratique disant qu’elle et les combattants de la liberté économique et cinq autres groupes aimeraient que l’ombudsman sur les problèmes de greffe, connu sous le nom de Protecteur public, divulgue publiquement les réponses qu’il a reçues de Ramaphosa aux questions sur l’incident. Les déclarations du président sont rendues publiques, alors que l’enquête sur le vol à la ferme, connu sous le nom de Vala Phala, se poursuit, le vol a eu lieu dans la ferme de Ramaphosa dans la province du Limpopo en février 2020 et a été révélé en juin par l’ancien chef de l’Agence de sécurité de l’État, Arthur Fraser, qui a accusé le président d’avoir dissimulé le crime. L’affaire a compliqué la campagne du président pour obtenir un second mandat.

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