Politique

Éthiopie : Amnesty International condamne le « massacre » de civils dans la région du Tigré

Éthiopie : Amnesty International condamne le "massacre" de civils dans la région du Tigré

 

La région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, a été témoin d’un « massacre », que les témoins attribuent aux forces soutenant le Front de libération du peuple du Tigré, selon ce qu’Amnesty International a révélé. Son rapport indique que «des dizaines, voire des centaines, de personnes ont été poignardées ou tuées à mort dans une ville», au sud-ouest de la région, dans la nuit du 9 novembre. Dans la capitale, Addis-Abeba, le gouvernement a annoncé jeudi avoir arrêté 242 personnes ces derniers jours, accusées de « conspiration » en faveur du Front populaire de libération du Tigré.

Les tensions s’intensifient dans cette région, dans le nord de l’Éthiopie, entraînant davantage de pertes humaines et matérielles, jeudi, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a confirmé que l’armée avait «libéré» une partie de la région du Tigré lors de son opération militaire contre ses autorités rebelles, qui se poursuit depuis le 4 novembre.

Des témoins d’Amnesty International ont déclaré que l’attaque avait été menée par des forces soutenant le Front populaire de libération du Tigré, après sa défaite contre l’armée éthiopienne.

Jeudi, le Premier ministre a confirmé sur sa page Facebook que les forces fédérales avaient «libéré» le Tigré occidental, l’une des six régions administratives de la région, avec sa capitale, Makeli et sa banlieue, et pris le contrôle de la ville voisine de Sheraro. Ahmed a accusé le front de « brutalité », se référant à la découverte « des corps de soldats exécutés, les mains et les pieds liés ».

Le commandant de la police fédérale de la capitale, Ghetto Agraw, a déclaré à la télévision publique « ABC » que « 18 grenades à main (…), 174 armes à feu et 4 000 cartouches ont été saisies ».

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Des centaines d’Éthiopiens ont commencé à donner leur sang jeudi à Addis-Abeba à l’invitation des autorités, qui cherchent à montrer le soutien populaire à l’opération militaire en cours dans la région du Tigré.

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