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La présidence de transition au Burkina Faso procède à des changements dans la direction de l’armée

La présidence de transition au Burkina Faso procède à des changements dans la direction de l'armée

Un décret publié par la présidence de transition au Burkina Faso a nommé deux nouveaux responsables à la tête de l’armée du pays, qui est engagée dans une lutte continue contre les groupes armés qui contrôlent 40 % du territoire du Burkina Faso, selon le décret présidentiel, le général de brigade Célestine Semburi a été nommé chef d’état-major des armées, succédant au général de brigade David Capri, qui occupait ce poste depuis février 2022.

Le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis des mois à la suite d’un coup d’État militaire, a également nommé le colonel Théophile Nikema au poste de chef d’état-major des forces terrestres, et bien qu’aucune explication officielle n’ait été fournie pour ce changement, qui intervient au moment où le Burkina Faso fait face à une série d’attentats sanglants, l’Agence de presse française a cité une source sécuritaire de haut rang affirmant que les deux nouveaux commandants sont « chargés de diriger et coordonner les attaques sur le front dans la guerre que le chef de l’Etat veut mener pour reconquérir du territoire », selon la même source, la nouvelle opération nécessite « un passage à un nouveau niveau, qui est la voie d’attaque et de poursuite des terroristes ».

Le Burkina Faso est le théâtre d’attaques armées depuis 2015, qui ont coûté la vie à plus de 10 000 personnes, tant civiles que militaires, selon les données d’organisations non gouvernementales, en plus du déplacement de deux millions de personnes.

L’indice mondial du terrorisme pour l’année 2022 a classé le Burkina Faso comme le premier pays africain touché par le terrorisme et le deuxième au monde après l’Afghanistan, selon un rapport publié par l’Institut pour l’économie et la paix, le Burkina Faso a enregistré l’an dernier 310 attaques armées, tuant 1 135 personnes et en blessant 496 autres, soit une augmentation de 50 % par rapport à 2021, l’Institut pour l’économie et la paix a estimé que l’attaque de « Sitinga » au Burkina Faso, qui a eu lieu le 12 juin 2022 et a fait au moins 116 morts civils, est la quatrième attaque la plus meurtrière au monde en 2022.

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