Politique

L’armée soudanaise met en garde contre le danger d’un « conflit armé » avec les Forces de soutien rapide

L'armée soudanaise met en garde contre le danger d'un "conflit armé" avec les Forces de soutien rapide

L’armée soudanaise a averti jeudi que le pays traverse une « conjoncture dangereuse » après le déploiement des Forces armées de soutien rapide (RSF) à Khartoum et dans les principales villes, alors que des efforts pour revenir à la phase de transition sont en place, le Soudan connaît actuellement une impasse politique en raison du différend entre le dirigeant de facto du pays, le commandant de l’armée, le général de corps d’armée Abdel Fattah Al-Burhan, et le commandant adjoint des Forces de soutien rapide (une milice formée pour réprimer la rébellion en Darfour), Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti ».

Au début de ce mois, la signature d’un accord entre militaires et civils pour mettre fin à la crise dans le pays depuis le coup d’État d’Al-Burhan contre le gouvernement civil en 2021 a été reportée à deux reprises, en raison de différends entre ce dernier et Dagalo, ce nouvel accord, qui n’a pas été signé, relancerait le processus de transition démocratique au Soudan, l’un des pays les plus pauvres du monde, et ouvrirait la porte à la sortie de crise du pays, la principale raison de ne pas signer l’accord est due aux divergences entre Al-Burhan et Daglo sur les conditions d’intégration des Forces de soutien rapide dans l’armée, selon des experts, dans un communiqué publié jeudi, l’armée soudanaise a averti qu' »il est de la responsabilité des forces armées, constitutionnellement et légalement, de préserver et de préserver la sécurité et la sûreté du pays, avec l’aide des différentes agences de l’État », il a ajouté : « Les lois régissaient la manière de fournir cette aide, et en conséquence nous avons dû tirer la sonnette d’alarme sur le fait que notre pays traverse une conjoncture historique et dangereuse, et ses risques augmentent avec le commandement des RSF mobilisant des forces à l’intérieur de la capitale et de certaines villes ».

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L’armée soudanaise a averti que ces mouvements « contreviennent aux tâches et au système de travail des Forces de soutien rapide et constituent une violation manifeste de la loi (…) et que leur poursuite conduira inévitablement à davantage de divisions et de tensions susceptibles de conduire à l’effondrement ». du contrat de sécurité dans le pays.

 

 

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