Politique

La MONUSCO se prépare à un retrait progressif de la RDC

La MONUSCO se prépare à un retrait progressif de la RDC

Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, a déclaré lors d’une conférence de presse à Bunia, Ituri, que le départ de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) doit se faire par la renforcement des capacités de l’Etat de la RDC, « La MONUSCO est sur une voie de retrait progressif et c’est clair », a déclaré Lacroix, « cependant, ce retrait progressif en Ituri doit se faire de manière à consolider les bénéfices déjà enregistrés, et le processus doit se dérouler en parallèle avec du renforcement progressif des capacités de l’État, et de la présence effective des militaires, de la police et de l’administration civile, « C’est le travail que nous faisons ensemble.

Il y a un esprit d’équipe. Nous travaillons main dans la main… Je pense que c’est un modèle de coopération. Certes, il y a beaucoup de défis, le gouverneur nous a donné une vision très globale de la situation. Bien sûr, il y a toujours une activité de groupes armés, malheureusement pas. Il y a encore une exploitation illégale très fréquente des ressources naturelles de cette belle province », selon Jean-Pierre Lacroix, les Nations Unies se sont engagées à travailler en synergie avec le gouvernement congolais pour surmonter ces défis, notamment sécuritaires, auxquels la province de l’Ituri est confrontée, d’autre part, Lacroix a noté que la présence de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), avec une coopération croissante avec les autorités congolaises, y compris les FARDC, signifie qu’il y a des centaines de milliers de civils protégés, « J’irai à Drodro pour rencontrer des gens… Il faut faire en sorte que les gens reviennent. Le but n’est pas de garder les gens dans les camps de déplacés pour recevoir de l’aide humanitaire, bien sûr, c’est mieux que de perdre la vie, mais plutôt de créer les conditions pour qu’ils puissent rentrer chez eux », a-t-il ajouté.

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Auparavant, quatre groupes armés locaux étaient actifs dans la région de l’Ituri en République démocratique du Congo.

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