Politique

Amnesty International accuse toutes les parties d’avoir commis des « atrocités » dans le nord-ouest du Cameroun

Amnesty International accuse toutes les parties d'avoir commis des "atrocités" dans le nord-ouest du Cameroun

Amnesty International a déclaré mardi que les forces de sécurité, les groupes séparatistes et les milices avaient tous commis des « atrocités » dans les régions instables du nord-ouest du Cameroun, notamment des exécutions, des tortures et des viols, le rapport d’Amnesty International a révélé de nouvelles preuves d’abus dans les régions anglophones du Nord-Ouest, que les séparatistes ont déclarées en 2017 indépendantes du pays à prédominance francophone du Cameroun, cette déclaration, qui n’a pas été reconnue internationalement, a incité le gouvernement de Yaoundé à lancer une campagne militaire contre les séparatistes.

Le nouveau rapport d’Amnesty International met également en lumière les milices formées dans la région du nord-ouest par la tribu Mbororo, des éleveurs peuls nomades qui ont une longue histoire de conflits avec les agriculteurs sédentaires. Le rapport indiquait que des civils étaient « pris en tenaille entre l’armée, les séparatistes et les milices », selon l’AFP, « Les personnes appartenant aux Mbororo-Fulani ont été rapidement ciblées par les séparatistes armés, en partie parce qu’elles étaient perçues comme des partisans des forces du pouvoir, mais le rapport accuse également « des milices composées majoritairement de Mbororo-Fulani, que les autorités soutiennent ou tolèrent, de commettre des exactions contre la population », le rapport documente également ce qu’il dit être des meurtres, des viols et des destructions de biens par les forces de défense et de sécurité elles-mêmes. Il a souligné que « le gouvernement a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur les violations des droits de l’homme commises par ses membres », il a averti que « le fait de ne pas divulguer plus d’informations soulève des inquiétudes quant à l’impunité », en plus de la tentative des autorités de faire taire les militants, les avocats et les médias qui dénoncent les atrocités commises. L’organisation s’est dite préoccupée par le fait que les partenaires du Cameroun, dont la Belgique, la Grande-Bretagne, la Croatie, la France, la Russie et la Serbie, continuent de fournir des armes « à haut risque » aux différents groupes.

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