Politique

La société civile condamne le retrait du Burundi de l’examen de son bilan en matière de droits humains aux Nations Unies

La société civile condamne le retrait du Burundi de l'examen de son bilan en matière de droits humains aux Nations Unies

Des groupes de la société civile ont critiqué la décision du Burundi de se retirer d’un examen de son bilan en matière de droits de l’homme et se sont dits préoccupés par le déclin marqué de la coopération des pays avec les organes des Nations Unies, dans un geste rare, la délégation burundaise de 15 membres s’est retirée de la réunion de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies à Genève en raison de la présence de ce qu’elle a qualifié de « criminels » qui se font passer pour des membres de la société civile.

Helen Tigrudja, membre du comité de l’ONU, a déclaré que les actions du Burundi étaient « profondément regrettables » et qu’elle n’avait pas de préoccupations plus larges quant à la conformité, ajoutant que « la grande majorité des États parties au Pacte remplissent leurs obligations en matière de rapport », pour sa part, l’avocat burundais et défenseur des droits humains Armil Nyungiri, qui vit en exil après avoir participé aux manifestations de 2015, a déclaré que des responsables gouvernementaux avaient démissionné de la Commission des droits humains quelques minutes après sa création en raison de sa présence à la réunion, ajoutant que « C’est vraiment dommage, c’était une occasion pour eux de s’exprimer, un document de l’ONU a montré que l’examen, qui s’est poursuivi sans le Burundi, a soulevé la question des détentions arbitraires d’opposants politiques ainsi que de la torture.

Le Burundi a déclaré dans un communiqué : « Nous regrettons que le comité n’ait pas été en mesure de répondre à la demande de la délégation burundaise », se référant à son appel au retrait des « criminels » de la salle.

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Le Comité des droits de l’homme surveille le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, un traité juridiquement contraignant qui garantit la non-discrimination et le droit de réunion, entre autres mesures, le respect par les États des traités juridiquement contraignants relatifs aux droits de l’homme qui garantissent des libertés importantes fait l’objet d’un examen régulier par les Nations Unies.

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