En Algérie, le tribunal criminel de la Cour de justice de Boumerdès examine le cas de quinze jeunes accusés d’adhérer à une organisation terroriste opérant à l’étranger, liée à l’État islamique en Irak et en Syrie, et d’avoir tenté de commettre des actes terroristes en Algérie et à l’étranger, notamment en France. Les étudiants ont été condamnés à des peines de un à cinq ans de prison.
Les quinze accusés sont des étudiants universitaires dans différentes disciplines, la plupart étudiant la médecine. Les enquêtes ont prouvé leur implication dans des activités liées au terrorisme, y compris leur adhésion et leur soutien au terrorisme, ainsi que leur participation au financement et à l’encouragement de telles actions, entre 2020 et 2022. Ces preuves ont été trouvées dans les ordinateurs saisis dans leurs domiciles. Lors de leur interrogatoire, les accusés ont déclaré qu’ils n’étaient pas directement affiliés à l’État islamique, mais plutôt au front Al-Nosra, une organisation terroriste affiliée à Al-Qaïda. Leur recrutement aurait été facilité par un élément actif en Syrie au sein de la brigade Al-Furqan, affiliée à Al-Nosra. Leur objectif était de commettre des actes terroristes en France et en Allemagne.
