Politique

L’Afrique du Sud insiste pour organiser le sommet des BRICS en présence

L'Afrique du Sud insiste pour organiser le sommet des BRICS en présence

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a mis fin aux spéculations sur la possibilité de déplacer le sommet des BRICS qui doit être organisé le mois prochain en Chine, et a confirmé l’engagement de son pays à l’organiser, malgré le mandat d’arrêt émis contre le président russe Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale, depuis des semaines, des rumeurs circulent, rapportées par les médias locaux, selon lesquelles Pretoria envisage de déplacer le sommet en Chine, afin d’éviter l’arrestation de Poutine, invité au sommet.

Ramaphosa a déclaré aux journalistes : « Nous progressons dans l’organisation du sommet (BRICS) et nous tenons des discussions finales sur le format », expliquant que cette réunion, qui comprend initialement l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie, sera suivie. Cependant, le président sud-africain n’a pas indiqué si Poutine était présent ou non, sachant que ce dernier est visé depuis mars par un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale, accusé d’avoir commis un crime de guerre, depuis que l’armée russe a envahi l’Ukraine. , ce que Moscou dément, Ramaphosa a ajouté, en réponse à une question en marge d’une conférence de son parti au pouvoir : « Nous organiserons un sommet (BRICS) en personne. Nous nous sommes tous conformés (cette ordonnance). Nous n’avons pas tenu de sommet physique depuis près de 3 ans. Ce ne sera pas virtuel, en tant que membre de la Cour pénale internationale, l’Afrique du Sud est théoriquement obligée d’arrêter le président russe s’il pénètre sur son territoire. Cela pose un sérieux dilemme diplomatique à Pretoria, qui refuse de condamner Moscou depuis le début de son attaque contre l’Ukraine. L’Afrique du Sud affirme avoir adopté une position neutre afin de pouvoir « jouer un rôle dans la résolution des conflits », comme l’a dit précédemment Ramaphosa, soulignant avoir consulté à plusieurs reprises Poutine.

  Au début du sommet de l'IGAD à Djibouti...il a été annoncé que la page du différend entre la Somalie et le Kenya serait tournée

La question de l’élargissement de l’adhésion aux BRICS se pose fortement dans les relations afro-russes. Surtout à l’approche de la date du deuxième sommet russo-africain à Saint-Pétersbourg fin juillet.

Des observateurs ont rapporté que la proposition d’élargir l’adhésion aux BRICS renforcerait la présence russe sur le continent, en tant que force géostratégique capable de construire de nouvelles alliances face au camp occidental.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top