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Algérie : S’interroger sur qui dirige l’Algérie pourrait vous faire arrêter et tuer

Algérie : S'interroger sur qui dirige l'Algérie pourrait vous faire arrêter et tuer

Dans les derniers jours, les militants des droits de l’homme et les professionnels des médias en Algérie font face à une sérieuse montée des campagnes de diffamation orchestrées par les médias militaires. Ces attaques visent clairement à intimider ceux qui osent s’opposer aux politiques corrompues et tyranniques du régime en place. Parallèlement à cela, des décisions judiciaires ont été confirmées contre plusieurs professionnels des médias, maintenant emprisonnés après des procès qualifiés de « politiques et vengeurs » par excellence.

Les milieux médiatiques proches du régime militaire ont lancé une attaque organisée contre les militants des droits de l’homme et les professionnels des médias après que ces derniers aient initié des discussions sur la « crise de la gouvernance en Algérie » et le prétendu contrôle exercé par une « structure militaire secrète » sur le gouvernement du pays. Sur Facebook, les militants ont osé évoquer la présence de « traîtres » et « d’agents étrangers » parmi les décideurs, ce qui a été immédiatement suivi par une campagne de diffamation, avec des dizaines de messages calomnieux publiés à leur encontre.

Face à cette attaque médiatique, les militants algériens ont tenu à rappeler que leur véritable bataille n’est pas contre les médias manipulateurs, mais plutôt contre ceux qui les dirigent, les généraux qui tirent les ficelles en coulisses. Cependant, cette fois-ci, ils ont compris que cette campagne de diffamation a été lancée suite à leur discussion sur la véritable direction du pays. Ils ont pointé du doigt la « clique militaire » qui opère en marge de la loi et de la constitution, sans la légitimité populaire, et qui agit avec une efficacité redoutable pour écraser quiconque tente de dévoiler ses membres.

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Les militants ont été vivement préoccupés par la situation en Algérie, où les conditions se détériorent de manière inquiétante sous la domination de la coalition militaire. Ils ont également rappelé le sort tragique du journaliste Mohamed Tamalt, arrêté, tué et mutilé quelques semaines après avoir écrit un article critique sur le sujet.

Même en organisant des manifestations hors d’Algérie, les militants n’ont pas été épargnés, faisant l’objet de menaces, d’insultes et de tentatives d’agression. Ils craignent que ces pratiques ne soient le prélude à de futures actions préjudiciables contre eux. Tous ceux qui défendent des causes justes en Algérie sont désormais des cibles potentielles et ont besoin de solidarité et de soutien.

Au cœur de leurs combats, les militants ont fait des « questions des détenus politiques » une priorité, soulignant l’urgence de libérer tous les prisonniers politiques injustement détenus par le régime. Pour eux, cette détention abusive est devenue une question nationale cruciale qui exige une cohésion, une solidarité, une mobilisation et une détermination sans faille pour remporter la bataille pacifique en vue de libérer le pays de la tyrannie imposée par les généraux. Le peuple algérien aspire à l’émancipation de cette domination militaire qui continue de peser sur eux telle une colonisation intérieure.

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