La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a envoyé une délégation au Niger pour négocier avec la junte militaire qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État la semaine dernière, tandis que les ministres de la Défense du groupe se sont réunis au Nigeria pour confirmer leur adhésion à l’option de la force militaire, « L’option militaire est la dernière option sur la table, mais nous devons nous préparer à cette éventualité », a déclaré Abdelfattah Moussa, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO. « Il est nécessaire de montrer que nous pouvons non seulement parler, mais aussi agir », a déclaré Musa, s’adressant aux journalistes à Abuja.
Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont affirmé qu’ils étaient déterminés à restaurer la démocratie au Niger, « quels que soient les défis », le général Christopher Musa, chef de la défense nigériane et chef de la défense de la CEDEAO, a souligné lors d’une réunion à Abuja leur détermination « à ce que les événements au Niger se reflètent dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest et affectent tout le monde négativement », « La tâche de restauration d’un régime démocratique au Niger est semée d’obstacles et de complications potentiels », a-t-il déclaré. « Nos décisions enverront un message fort sur notre engagement envers la démocratie, notre intolérance aux changements anticonstitutionnels de gouvernement et notre dévouement à la stabilité régionale », a-t-il ajouté lors de la réunion à Abuja, d’autre part, le conseil militaire nigérien a envoyé une délégation conduite par le général Salifu Modi à Bamako et Ouagadougou, pour discuter avec leurs autorités de transition, surtout après que les deux pays ont annoncé dans un communiqué commun leur refus d’une intervention militaire dans le pays, considérant qu’il revient à leur déclarer la guerre.
Le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao, a déclaré qu’un certain nombre d’États membres de la CEDEAO se préparent à recourir à la force au Niger si nécessaire.
