Politique

Egypte…La reprise des négociations sur le barrage de la Renaissance après un gel de plus de deux ans

Egypte…La reprise des négociations sur le barrage de la Renaissance après un gel de plus de deux ans

L’Egypte a annoncé dimanche le début d’un nouveau cycle de négociations sur le « Barrage de la Renaissance » éthiopien, avec la participation de deux délégations éthiopienne et soudanaise, cette étape, selon un communiqué du ministère égyptien de l’Irrigation, « intervient dans la mise en œuvre des résultats du sommet égypto-éthiopien de juillet dernier », et après un gel des négociations depuis près de deux ans et demi.

Le 13 juillet, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont convenu d’entamer des négociations « urgentes » sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage, qui se termineront d’ici quatre mois, et le ministère égyptien de l’Irrigation a déclaré dans le communiqué qu' »un nouveau cycle de négociations sur le barrage de la Renaissance a débuté dimanche matin au Caire, avec la participation des délégations de négociation d’Egypte, du Soudan et d’Ethiopie », le ministre égyptien de l’Irrigation, Hani Sweilem, a souligné « l’importance de parvenir à un accord juridique contraignant concernant les règles de remplissage et d’exploitation du barrage de la Renaissance, en tenant compte des intérêts et des préoccupations des trois pays », selon le communiqué, Sweilem a souligné « l’importance de mettre un terme à toute mesure unilatérale à cet égard » et que « la poursuite du remplissage et de l’exploitation du barrage en l’absence d’accord constitue une violation de la Déclaration de principes signée en 2015 ».

L’accord de Déclaration de principes prévoit 10 clauses, dont la plus importante est de ne pas causer de dommages importants et que les trois pays utilisent leurs ressources en eau partagées sur leurs territoires de manière juste et appropriée, le Caire et Khartoum s’engagent à parvenir d’abord à un accord contraignant avec Addis-Abeba concernant le remplissage et l’exploitation du barrage, afin d’assurer l’écoulement continu de leurs parts d’eau du Nil, tandis que l’Éthiopie refuse d’arrêter de remplir le barrage d’eau et souligne que le barrage, dont la construction a commencé en 2011, est nécessaire aux efforts de développement et ne vise pas à nuire aux deux pays à l’embouchure du Nil, l’Égypte et le Soudan.

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