La faim est devenue l’une des méthodes de contrôle les plus efficaces, les régimes dictatoriaux utilisant cette arme destructrice pour soumettre les peuples à une époque où l’option militaire est devenue la dernière solution et option possible, où loin des slogans moraux et des principes qui ne trompent que les crédules, l’intérêt supérieur est la base de toutes les directions, même si la vie de millions de personnes en est le prix, c’est pourquoi le terme « carotte et bâton » est apparu comme un concept global qui montre comment utiliser l’arme de la faim pour soumettre et apprivoiser les peuples.
Et en Algérie, la famine s’est progressivement transformée en un fouet utilisé par le régime des généraux pour punir le peuple algérien et faire pression sur l’opposition pour qu’elle se soumette à la volonté militaire ou la décourage de créer des manifestations visant à renverser le régime, et cela peut être déterminé par l’insistance des généraux à contrôler la part du citoyen algérien dans tous les types de nourriture, car c’est la clé qui ouvre la porte chaque fois que les généraux veulent fournir des miettes au peuple algérien et la ferme chaque fois que le besoin s’en fait sentir, en effet, la famine et le contrôle de la nourriture et des boissons des Algériens ont atteint le point où le gouvernement Tebboune a fixé à 2 279 calories le nombre de calories fournies au citoyen algérien, qu’il contrôle à travers le nombre de camions autorisés à entrer dans chacun des Wilayas en Algérie, et c’est la quantité qui évite la malnutrition et la mort par faim, mais cela ne suffit pas à la satisfaire, et donc le régime des généraux contrôle la décision du peuple algérien, et à travers cela il peut asservir le peuple algérien, c’est pourquoi le régime des généraux n’est rien de moins que le régime de Bachar Al-Assad en Syrie en termes de brutalité et de cruauté envers le peuple du pays, où le système de sécurité des généraux a commis des crimes et des violations inimaginables contre le peuple algérien, qui est devenu la proie à un régime barbare et autoritaire qui a dépassé toutes les attentes, où la famine s’est transformée en une arme dévastatrice, où les généraux n’ont pas hésité à l’utiliser contre le peuple algérien, qui pendant des années, les généraux l’ont considéré comme de simples chiens des rues qu’il fallait affamer pour être apprivoisé.
