Politique

L’Union européenne condamne la restriction de déplacement de son ambassadeur au Niger

L'Union européenne condamne la restriction de déplacement de son ambassadeur au Niger

L’Union européenne a dénoncé mercredi la « restriction » des déplacements de son ambassadeur au Niger, où les putschistes ont pris le pouvoir le 26 juillet et ont depuis arrêté le président élu Mohamed Bazoum, l’Union européenne a indiqué, dans un communiqué, qu’elle « condamne et regrette la restriction de la liberté de circulation de l’ambassadeur européen accrédité à Niamey, mardi 5 septembre, alors qu’il se rendait à l’ambassade de France ». Le communiqué ajoute : « En vertu de la Convention de Vienne de 1961, l’ambassadeur de l’Union européenne est dûment accrédité et doit donc pouvoir exercer sa mission dans le plein respect de l’accord susmentionné».
Le communiqué ne mentionne aucun détail sur l’incident susmentionné. L’Union européenne a fermement condamné la prise du pouvoir par l’armée au Niger, suspendu son aide financière à ce pays situé dans la région du Sahel et menacé d’imposer des sanctions aux putschistes, la France, ancienne puissance coloniale, ne reconnaît pas les nouvelles autorités à Niamey et y maintient son ambassadeur, malgré les ordres du nouveau conseil militaire exigeant son départ, dans le même ordre d’idées, la présidente nigériane Paula Tinubu a déclaré que son pays ne recevait d’ordres de personne ni de diktats d’aucun pays, soulignant que la crise au Niger n’avait pas besoin d’une nouvelle escalade, et le président du Nigeria a confirmé, dans des déclarations, avant de quitter le pays pour se rendre en Inde pour assister au sommet du G20 : « Nous ne recevons d’ordres de personne ni de diktats d’aucun pays».
Il a souligné la nécessité d’aller de l’avant avec les tentatives visant à « régler pacifiquement la question du Niger à travers la diplomatie et tous les mécanismes pacifiques pour résoudre la crise au Niger », il a déclaré : « La guerre n’est pas la meilleure solution pour nous, mais nous voulons le retour de la démocratie et de l’ordre constitutionnel au Niger, mais sans recourir au recours à la force comme première et unique option ».

  Le Front d'accord pour le changement au Tchad: nous avons accepté la médiation de la Mauritanie et du Niger
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top