Politique

Le président de la RDC assouplit les conditions du régime militaire dans l’est du pays

Le président de la RDC assouplit les conditions du régime militaire dans l'est du pays

Le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré que certaines conditions d’un régime militaire dans les provinces de l’est touchées par le conflit seraient assouplies, en partie pour encourager la participation aux élections qui se tiendront dans les deux mois, dans un discours télévisé à la nation, le président a déclaré que le couvre-feu serait levé et que les manifestations pacifiques seraient autorisées à mesure que certaines règles seraient progressivement assouplies dans les provinces touchées. Il a ajouté : « C’est crucial car les différents acteurs impliqués dans le processus électoral ont le droit de participer pleinement et sans entrave ».

Il n’a pas réussi à lever l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, malgré les pressions de la société civile et des groupes d’opposition, qui affirment que cet état de siège n’a pas fait grand-chose pour contenir les nombreuses milices qui déstabilisent l’est depuis son imposition en avril 2021, alors qu’il faisait campagne pour un second mandat, son administration a été contrainte de nier les allégations des groupes de défense des droits humains et de ses alliés internationaux concernant la suppression de la liberté d’expression et de la dissidence politique. L’année dernière, des experts de l’ONU et d’Amnesty International ont déclaré que la situation sécuritaire s’était détériorée depuis l’imposition de l’état de siège. Amnesty International a appelé le gouvernement à mettre fin à cette politique, affirmant qu’elle avait également conduit à une détérioration de la situation des droits humains, notamment au harcèlement de journalistes et à l’assassinat de militants, malgré la présence des troupes congolaises et des casques bleus de l’ONU, les civils sont régulièrement confrontés aux attaques de dizaines de milices restées actives au Nord-Kivu et en Ituri depuis la fin d’une guerre régionale majeure en 2003.

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Le Haut Représentant des Nations Unies au Congo a déclaré en septembre dernier que l’insécurité avait provoqué le déplacement d’environ 6 millions de personnes. L’ambassade américaine s’est dite préoccupée par la montée des violences au Nord-Kivu. « La crise dans l’est de la République démocratique du Congo nécessite une solution politique et non militaire », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Cela survient quelques mois seulement avant les élections générales prévues le 20 décembre, au cours desquelles Tshisekedi brigue sa réélection.

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