Politique

L’Europe et l’Amérique s’inquiètent des affrontements de protestation à Madagascar

L'Europe et l'Amérique s'inquiètent des affrontements de protestation à Madagascar

L’Union européenne et les États-Unis ont exprimé leur inquiétude face au « recours disproportionné à la force » pour disperser les manifestations de l’opposition à Madagascar, dans un contexte de tensions à l’approche des élections présidentielles, dans une déclaration commune, des représentants de l’Union européenne, des États-Unis, de sept autres pays et d’organisations internationales, dont la France, l’Allemagne et le Japon, se sont dits « préoccupés » par le « climat politique tendu » à Madagascar. Les Nations Unies ont également récemment exprimé leur inquiétude face à la « détérioration de la situation des droits de l’homme » dans le pays.

11 des 13 candidats de l’opposition ont protesté contre ce qu’ils ont qualifié de « coup d’État institutionnel » visant à maintenir le président Andry Rajoelina au pouvoir. Les manifestants ont exigé le changement des responsables de la Commission électorale et la création d’un tribunal spécial pour connaître des litiges électoraux. Ils veulent également disqualifier Rajoelina de sa candidature au motif qu’il n’est pas citoyen malgache, une accusation que Rajoelina a niée dans le passé, la semaine dernière, la Cour suprême du pays a ordonné le report du vote d’une semaine, jusqu’au 16 novembre, après qu’un candidat à la présidentielle ait été infecté lors de l’un des nombreux rassemblements organisés sur cette île de l’océan Indien au cours des deux dernières semaines.

Cette île de l’océan Indien espère organiser ses troisièmes élections pacifiques depuis les troubles de 2009, lorsque l’actuel président Andry Rajoelina a renversé Bravalomanana lors d’un coup d’État. Gaona Ranarivelo, chef de l’Église presbytérienne de Madagascar, a déclaré lors de la même conférence de presse que l’Église, sous l’égide du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes, prenait des mesures pour rassembler tous les candidats pour des pourparlers afin de garantir que les élections se déroulent de manière pacifique.

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